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Le Min de Rouen va renforcer sa performance logistique

Le marché de gros normand se lance dans un important chantier de rénovation de son secteur f&l tout en développant les fonctions logistiques indispensables à l’activité.

Situé à proximité du port, le Min de Rouen s’étend sur 20 ha : fruits et légumes, marée, mais aussi secteur horticole (arrivée en 2007), cash & carry (Promocash depuis 2001) et Gasc (Transgourmet depuis 2010) et des entreprises spécialisées (le grossiste en viandes Grosdoit en 2013, Distripâtes en 2014). « Ces aménagements étaient inscrits dans le précédent plan stratégique du marché qui visait à y faire venir de nouvelles activités, explique Laurent Artigou, directeur du marché. Avec notre nouveau plan 2025, l’objectif est de revaloriser les activités historiques du marché : la marée et le secteur fruits et légumes. » Pour ce dernier (deux grandes halles, trois auvents producteurs), un projet de réhabilitation devrait être acté fin 2017. Il prévoirait de dédier une halle aux grossistes uniquement sur carreau et de spécialiser l’autre aux opérateurs développant des activités de livraisons. Parallèlement, la trentaine de producteurs pourrait être regroupée sous un seul auvent.

L’autre axe du plan porte sur les aspects logistiques. « Nous voulons retrouver un positionnement premium en matière d’approvisionnement. Rouen se trouve en bout de ligne des flux du sud de la France qui passent en premier lieu sur Rungis et cela impacte l’activité des grossistes », précise Laurent Artigou. Premier résultat : depuis le début de l’année, un transporteur assure une desserte directe du marché, à une cadence de 2,5 semi-remorques par jour, 6 jours sur 7. Arrivant à 7 heures du matin, ce service se cale parfaitement avec l’activité de Rouen. La construction d’une plate-forme de réception participera à l’amélioration de la rotation des produits. Le Promocash de Rouen va aussi lancer un appel à projes concernant la distribution urbaine sur l’agglomération rouennaise (250 000 habitants), cet automne : « C’est totalement dans l’ADN d’un marché de gros, précise Laurent Artigou. Mais qui dit logistique, dit quais. Or, Rouen, avec des bâtiments de plain-pied sur un terrain plat, se caractérise par leur faible présence. Nous comptons en quatre ans, multiplier par deux le nombre de quais, pour poids lourds et pour VUL. »

Fiche d’identité

Entre 2014 et 2017, plus de 50 % des grossistes du Min de Rouen ont investi dans l’aménagement de leur outil de travail.

Chiffre d’affaires : 300 M€ consolidés.

Tonnage f&l : 75 000 t (350 t/jour).

Surface : 57 000 m2 de bâtiments sur une emprise de 20 ha.

Taux d’occupation : 95 % (85 % il y a trois ans).

Clientèle : 4 000 détaillants, 1 500 acheteurs de la restauration.

Zone de chalandise : agglomération de Rouen, Normandie (Dieppe, Évreux, Le Havre). Nord des Yvelines. Picardie (Amiens).

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