Paca
Le Miffel s’affirme de plus en plus dans sa dimension nationale
Le Salon provençal d’affaires a confirmé son positionnement : un lieu où les innovations prennent toute leur place. L’idée mûrit de créer une convention d’affaires plus formelle.
Si rien n’est jamais acquis, le Miffel a une nouvelle fois conforté sa position de Salon d’affaires. Cela s’est traduit au niveau des exposants par de puissants courants commerciaux et nombre de contacts, qui généralement, toujours selon leurs dires, se concrétisent rapidement.
Plus discrètes, d’importantes sociétés de l’agroalimentaire ont mis à profit le Miffel pour rencontrer des producteurs dans l’objectif de trouver de nouveaux apporteurs. C’est le signe que le Miffel doit aller dans le sens de l’organisation d’une convention d’affaires plus formelle, sur des produits autres que les fruits d’été. L’idée mûrit progressivement mais elle n’avait pu être déployée en raison du veto du BRM. Ce qui tendrait à prouver que certains professionnels (ils sont de moins en moins nombreux) ou certains politiques n’ont pas encore pris la mesure de tout ce que le Miffel peut apporter à la Région.
En revanche, on a pu mesurer l’intérêt des visiteurs pour le pôle Innova’fel. Un pôle construit, piloté par le PEIFL, qui a accueilli les lauréats du concours éponyme et les grandes tendances de l’innovation. Le concours de l’innovation sera reconduit l’an prochain, les vingt-quatre dossiers de candidature ayant montré qu’Innova’fel a acquis cette année une dimension nationale. L’autre direction prise par le Miffel est un partenariat euro-méditerranéen, précisé par Pierre Thomas, président du Miffel, lors du discours inaugural : « J’aspire volontiers à ce que le Miffel en Avignon devienne le point de rencontre de tous ceux qui veulent concrétiser les relations Europe Méditerranée. »
Pour sa part, Michel Barnier, n’a pas manqué d’apporter son soutien au Salon : « J’avais entendu parler du Miffel. Après cette première visite, je tiens à vous présenter mes encouragements et mes remerciements. Le Salon a su trouver sa place entre l’amont et l’aval. Il est le signe que dans un moment difficile, de désordre mondial, il n’y a ni fatalisme, ni fatalité, mais qu’il faut se battre. »