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Campagne 2015-2016
Le marché retrouve un équilibre salutaire

C'est un retour à la normale pour le marché des pommes de terre dont les cours sont bien orientés. Les acheteurs étrangers semblent déjà être aux achats.

A Potato Europe, Salon international qui se tenait à Tournai (Belgique), les professionnels affichaient beaucoup de prudence à l'aube de cette nouvelle campagne. Les arrachages sont loin d'être achevés et septembre peut réserver des surprises… Mais les derniers prélèvements permettant d'avoir une estimation précise de la récolte française seront effectués dans les jours qui viennent. Selon l'UNPT interrogée le 2 septembre, on estime que les rendements français pourraient être en baisse de 14  % par rapport à la moyenne décennale. Un chiffre légèrement corrigé de celui du 7 août (17 %). Il est d'ores et déjà admis que les pluies d'août ont sûrement permis de combler une partie du retard provoqué par la sécheresse des mois de juin et juillet. La production française devrait ainsi se situer entre 5 et 5,3 Mt (6,07 Mt en 2014), ceci compte tenu d'une baisse des surfaces françaises de 2  %. « Quant au chiffre des cinq plus gros pays producteurs, il sera inférieur à la moyenne des cinq dernières années  », explique-t-on à l'UNPT. La réunion du NEPG – qui s'est tenue en parallèle du Salon – devrait fournir des données encore plus précises.

Les pluies d'août ont sûrement permis de combler une partie du retard provoqué par la sécheresse.

En revanche, cette sécheresse précoce n'a pas évité quelques phénomènes de repousse qui devrait provoquer des difficultés de conservation dans certains lots. En tout état de cause, le marché retrouve une physionomie normale. Ce retour à l'équilibre permet d'envisager le démarrage de cette nouvelle campagne avec un peu plus d'optimisme. Les prix sont bien orientés : 200 à 250 €/t pour des variétés comme Agata ou Monalisa et 380 à 400  €/t pour les chairs fermes. Les Espagnols et Italiens devraient être très vite demandeurs. Certains pays de l'Est, et surtout le Moyen-Orient pour la deuxième année consécutive, pourraient revenir aux achats. « A ces prix-là, pas la peine de stocker ! », faisait-on remarquer dans les allées du Salon.

Mais la filière n'est pas à l'abri d'opérations de déstabilisation de marché, notamment avec les opérations “braderie”. Au CNIPT, on insiste donc pour un écoulement régulier des tonnages. «  Il faut tout faire pour mettre en marché des tubercules de qualité et préserver la valeur du produit », estimait Florence Rossillon, directrice du CNIPT.

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