Ile-de-France
Le marché physique de Rungis représente 735 000 t de fruits et légumes
Une nouvelle méthode statistique permet d'offrir cette année une vision plus claire des diverses activités du secteur fruits et légumes sur le marché.
L'année 2013 est surtout caractérisée pour les grossistes par le retard dans les calendriers de récolte suite à la météo.
La Semmaris vient de publier son rapport annuel. La place de Rungis a vu plus de 1,4 Mt de denrées alimentaires passer sur le marché physique, ce à quoi il faut ajouter 1,1 Mt issues des activités logistiques. En termes de tonnage, les arrivages de fruits ont représenté, en 2013, 566 000 t et ceux de légumes 402 993 t. Cela dénote une augmentation de 13,6 % par rapport à 2012 imputable à une meilleure qualité de la collecte statistique dans les entreprises. La Semmaris a mis en place cette année des modifications de périmètres statistiques qui offrent une meilleure image de l'activité fruits et légumes. En effet, le marché se compose, outre du secteur des grossistes et du carreau des producteurs, d'entreprises spécialisées dans d'autres zones du marché. De plus, les résultats différencient désormais le marché physique (grossistes, certains GASC, producteurs) de l'activité logistique des entrepôts. Ces changements n'autorisent pas cette année le calcul fin des évolutions par rapport à 2012. Cependant, il est possible ainsi de préciser que le marché physique a représenté 735 000 t de fruits et légumes. Pareillement, la nouvelle donne statistique permet de discerner par exemple les flux importants en 2013 de bananes (plus de 90 000 t), ce qui reflète mieux la réalité de l'activité de mûrisserie à Rungis que les années précédentes. Le même constat peut être dressé pour des produits de masse comme la tomate ou la pomme. L'année 2013 a été surtout caractérisée pour les grossistes par le retard dans les calendriers de récolte suite aux conditions météorologiques qui ont prévalu en fin d'hiver et début de printemps. Certaines grandes lignes de produits (asperges, fraises, fruits d'été, melons...) ont manqué sur le marché, entraînant des cours à la hausse. Les apports de fruits exotiques de La Réunion frappée par un ouragan ont été stoppés net en fin d'année. Les ventes de fruits et légumes sur le marché physique non réalisées n'ont pu être compensées pendant l'été mais à partir du mois de septembre la situation s'est améliorée.