Russie
Le marché import russe a progressé en 2013, mais la part de l'UE reste faible
Sur un marché en progression représentant 8,4 Mt et 8,2 Md$ en 2013, l'Equateur et la Turquie se taillent la part du lion (2,5 Mt à eux deux). L'UE constitue 26 % des volumes.
Première origine européenne avec 977 000 t, dont 706 000 t de pommes, la Pologne est en croissance.
Le marché d'importation de f&l frais russe a atteint 8,4 Mt en 2013 pour 8,2 Md$ (5,9 Md€), contre 8 Mt en 2012 et 8,3 Mt en 2011 pour un peu moins de 8 Md$ (5,8 Md€). Le marché a été en progression constante ces dix dernières années, aussi bien en valeur qu'en volume. La Russie importe majoritairement des pommes et des bananes. Tandis que les volumes de pommes ont continué de s'accroître en 2013 (1,3 Mt contre 724 000 t en 2004), les importations de bananes ont été plus modestes. Les tomates et les petits agrumes affichent une croissance. Au contraire, les oranges, poires, raisin et carottes ont vu les volumes d'import diminuer. De même, les oignons, après un pic de 615 400 t en 2007, ont régulièrement montré une baisse (244 000 t en 2013). Selon les douanes russes, l'Equateur est le principal fournisseur f&l de la Russie : 1,3 Mt, surtout avec les bananes (quasi seule origine sur le marché russe). En seconde position avec 1,2 Mt, la Turquie envoie surtout tomates et petits agrumes. Derrière ces deux géants, la Pologne progresse, à 977 000 t en 2013. Les trois quarts des envois polonais se composent de pommes (705 630 t). Les importations en provenance de la Chine (655 000 t, en particulier pommes, agrumes et tomates) affichent une tendance baissière, tandis que l'Espagne avec 412 000 t stabilise ses volumes (pêches, nectarines et tomates). L'UE représente aujourd'hui 26 % des volumes importés (2,2 Mt), une part qui a régulièrement progressé ces dernières années (19 % en 2004, environ 1 Mt). Les volumes néerlandais ont atteint 255 000 t. Neuvième fournisseur en 2013, les Pays-Bas ont vu leur importance baisser. En 2010, avec 351 000 t, ils étaient le cinquième fournisseur des Russes. Les autres pays européens représentent une part plus négligeable. A titre d'exemple, la France a exporté en Russie 48 000 t (vingt-sixième position) en 2013.