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Nord
Le marché de gros de Lille développe son ancrage en région

Le marché de gros de Lille organise une journée professionnelle le 20 juin. Il a la volonté de s’ouvrir un peu plus sur l’extérieur, notamment aux acteurs de la restauration.

 Le marché de gros de Lille a décidé de s’ouvrir plus largement à son environnement économique immédiat. Depuis le début de l’année, il mène de nouvelles actions ciblées pour mieux faire connaître ses activités aux professionnels. C’est ainsi que le deuxième marché de gros français après Rungis compte bien relancer sa démarche ASHA qu’il a dû mettre entre parenthèses à la suite des difficultés financières rencontrées par la branche “Analyses” de Pasteur Lille. « Il nous a fallu trouver un nouvel interlocuteur », précise Isabelle Cambier, la directrice adjointe du marché. Les démarches semblent d’ailleurs sur le point d’aboutir. « Nous avons refondu nos statuts et accueillerons bientôt de nouveaux partenaires », poursuit-elle en rappelant que cette démarche, distinguée par l’Union mondiale des marchés de gros en 2011, intéresse les marchés de Toulouse et de Châteaurenard. Le marché s’est associé avec le port de Lille dans le centre multimodal de distribution urbaine (CMDU). En plus du port et du marché, cette démarche de services innovants de logistique urbaine associe la Chambre de commerce, Veolia Propreté, TLF (Union française transports logistique) et Generix Group. Il s’agit de tester une nouvelle façon d’organiser les flux de marchandises pour réduire le nombre de camions du centre-ville. Cette évolution passe par une meilleure valorisation de l’offre régionale (34 % des 102 000 t de légumes proviennent de la région), notamment dans la restauration collective publique et privée. Le marché devrait créer une unité de transformation IVe gamme dans son enceinte sous forme de société coopérative d’intérêt collectif. Isabelle Cambier compte bien redynamiser le carreau des producteurs de plus en plus déserté. « Nous sommes prêts à assouplir nos règles de fonctionnement pour faire revenir des producteurs régionaux sur le carreau. ». Le marché de gros débutera le 20 juin un cycle de journées professionnelles régulières à destination des restaurateurs, traiteurs et hôteliers, ou des lycées agricoles, horticoles et hôteliers. « On ne ferme pas non plus la porte à la GMS, mais on ne compte pas court-circuiter nos grossistes », conclut-elle.

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