D'UN BOUT À L'AUTRE

Le maïs doux tient la forme

La France continue de tenir son rang dans le paysage de la production de maïs doux européen. En 2012, la récolte s'est élevée à 170 000 t, soit 239 000 t 1/2 brut pour la conserve, en baisse de 4 % par rapport à 2011, et 33 000 t nets pour le surgelé, soit + 14 % comparée à l'année précédente. Un volume conforme aux objectifs et ce, malgré un début de campagne fortement perturbé par la pluviométrie, l'été chaud et sec ayant finalement permis d'obtenir les rendements prévus. En 2012, les surfaces sont restées stables à 24 000 ha, un chiffre qui sera en légère diminution pour 2013 suite à la fermeture de l'usine du groupe Cecab “Conserves du Blaisois” en Loir-et-Cher. La production française reste donc aujourd'hui exclusivement concentrée dans le Sud-Ouest.

L'année dernière, les exportations de maïs doux français se sont élevées à 28 200 t, générant un chiffre d'affaires de 24,3 millions d'euros. Les importations, quant à elles, se sont portées à 8 300 t pour un coût de 7,6 millions d'euros. Le solde 2012 est donc positif à + 19,9 %. La Hongrie – principal concurrent de la France sur la production de maïs doux – a considérablement augmenté ses surfaces (+ 20 %) en 2012 et atteint les 34 000 ha. Ce pays a exporté l'année dernière 225 973 t de conserves de maïs 1/2 brut et en a importé 2 457 t.

En surgelés, la Hongrie a exporté 62 503 t de maïs surgelé pour 1 875 t importées. Elle occupe la première place au niveau européen avec 41 % des exportations. La France arrive au deuxième rang avec 24 %. En 2012, l'Europe a exporté 554 360 t de maïs en conserve 1/2 brut et en a importé 563 967 t, soit un solde négatif de 9 607 t. Le bilan est, en revanche, positif pour la technologie du surgelé avec 152 828 t exportées et 141 878 t importées, soit un solde à + 10 950 t.