Le juste prix
La vente de fruits et légumes “à prix coûtant” organisée par le PCF et les syndicats agricoles (lire page 2) a au moins eu le mérite de braquer les projecteurs sur le problème du prix des fruits et légumes.
A cette occasion, les prix les plus fous, les écarts les plus invraisemblables ont été annoncés : + 400 % pour la pêche ici, - 109 % pour des prunes là, etc. Jusqu’au melon de la vente directe proposée plus cher que chez le marchand d’à-côté. Bref, plus personne ne s’y retrouve.
Le consommateur n’a aucune notion du juste prix des fruits et légumes. C’est la confusion générale. Même les professionnels en perdent parfois leur calculette. Certes, il existe le relevé des prix du SNM ou le baromètre de Secodip. Mais ces indicateurs, pour sincères qu’ils soient, n’en restent pas moins partiels. Et surtout ne répondent pas aux bonnes questions.
Quel doit être le bon prix pour un fruit ou un légume ?
A quel moment un produit est cher ? A quel moment est-il bon marché ?
Année après année, crise après crise, la notion de cherté des fruits et légumes s’est installée dans l’esprit du consommateur. Corriger cette mauvaise impressionest la première étape de la relance de la consommation.