Hautes-Pyrénées
Le haricot tarbais travaille sa notoriété en multipliant les partenariats
Après le vin, le haricot tarbais entame une campagne de communication, qui repose notamment sur un partenariat avec l’agneau fermier du Quercy.
« Après trois années, durant lesquelles nous avons subi des intempéries climatiques, nos volumes de production ont bien remonté et nous avons une réelle volonté aujourd’hui de franchir un cap, explique Jean-Marc Bédouret, président de l’Association interprofessionnelle du haricot tarbais. C’est pourquoi nous avons décidé de travailler sur la notoriété de notre produit, en nous appuyant notamment sur des partenariats, qui vont nous permettre de sortir de notre département. » Une action a ainsi été lancée avec l’agneau fermier du Quercy, qui se déclinera au moment de Pâques. Les deux filières sous SIQO – premières en France à avoir obtenu le Label rouge et l’IGP dans leurs domaines respectifs –, ont demandé au chef Moustache, figure de la restauration midi-pyrénéenne qui possède un restaurant au Min de Toulouse, de concocter une recette alliant les deux ingrédients. Le restaurateur a ainsi baptisé “Accord parfait” son “épaule d’agneau fermier du Quercy aux haricots tarbais”. Des fiches de cette recette sont en libre accès dans près de 120 points de vente en France (GMS et boucheries traditionnelles). La coopérative du haricot tarbais propose, à cette occasion, des présentoirs pour mettre en valeur ses produits secs ou cuisinés en rayon, sur lesquelles les fiches de recettes peuvent être placées.
Parallèlement, afin d’être davantage connu en région, le haricot tarbais diffuse un ou deux spots publicitaires par jour, sur France 3-Midi-Pyrénées, du 4 au 22 avril. Une première dans l’histoire du produit. Des accords ont aussi été passés avec les “Bistrots de pays” des Hautes-Pyrénées, qui se sont engagés à proposer des haricots tarbais à toutes les sauces et à des prix abordables, durant une semaine.
« Notre objectif, à terme, est de faire de notre produit un haricot des quatre saisons, présent sur le marché toute l’année, poursuit Jean-Marc Bédouret. Avec une récolte d’environ 200 tonnes en 2010, nous sommes sur la bonne voie. »