Le haricot tarbais s’expose en rayon
“Le haricot tarbais, ce n’est pas seulement le cassoulet, souligne Jean-Marc Bédouret, président de l’Association interprofessionnelle du haricot tarbais. Il se déguste aussi en été, en salade avec de la morue ou avec des brochettes, ou encore à Pâques avec du gigot.” Aujourd’hui consolidée, avec 80 producteurs adhérents et 160 ha cultivés, la filière, relancée en 1986, entame une “phase de développement”.
Sa nouvelle communication laisse un peu de côté les plats traditionnels comme le cassoulet, la garbure et le haricot cuisiné à la graisse d’oie, pour proposer de nouveaux modes de consommation. Sa prochaine campagne de promotion aura lieu à Pâques et se déclinera en grandes surfaces sous forme d’animations organisées avec les producteurs et de PLV (affichettes, livrets de recettes…).
Lancement d’un nouveau packaging
“Nous proposerons aussi un nouveau packaging pour les GMS, sous forme de sachet plastique de couleur (vert et jaune), doté d’une fenêtre pour voir le produit, poursuit Jean-Marc Bédouret. Outre les conditionnements en 5 kg, 1 kg et 500 g, nous aurons du 250 g.” Les sachets kraft vert foncé à fenêtre (1 kg, 500 et 250 g) restent dédiés aux épiceries fines.
La filière a produit 170 t en 2005 et une centaine avant triage en 2006. C’est la Coopérative du haricot tarbais qui en assure la commercialisation, à 28 % auprès de grossistes, 25 % en GMS, 17 % auprès de conserveurs, 15 % chez les détaillants, 4 % en RHF, 7 % auprès de particuliers et pour 4 % à l’export (USA, Japon, Australie, Belgique). Depuis 2006, les produits sont aussi présents en tant qu’aliment en libres-services agricoles. La coopérative propose des meubles en bois de cinq étages, à roulettes, pour présenter ses sachets, et a pu constater qu’ils sont souvent placés devant les caisses. Des essais sont en cours pour pouvoir proposer, d’ici la fin de l’année, des haricots trempés précuits et stérilisés en barquette pour la restauration.