Hautes-Pyrénées
Le haricot tarbais cherche de nouveaux producteurs et relooke sa gamme
La filière du haricot tarbais organise une campagne de recrutement de producteurs, afin de disposer d’environ 60 t supplémentaires.
La Coopérative du haricot tarbais qui, jusqu’en 2003, ne parvenait pas à approvisionner ses clients tout au long de l’année, la demande étant supérieure à l’offre, a réussi à renverser la vapeur, grâce à une première campagne de recrutement qui lui a permis, en 2002, d’enregistrer l’adhésion de vingt-trois nouveaux producteurs. « Cela nous a permis de “sauver les meubles” et de produire quand même correctement l’année de la canicule (2003), raconte Claire Cazajous, directrice de la Coopérative. Mais cela a également entraîné une forte progression de la production, dès 2004 (170 t) et 2005 (175 t). Toutefois, comme le tonnage commercialisé en 2005-2006 n’était que de 128 t, nous avons mis en place une opération de régulation, afin de ne pas accumuler trop de stocks. Parallèlement, nous avons restructuré notre politique commerciale, afin de développer nos ventes. »
La commercialisation a ainsi été informatisée et réorganisée, afin de centraliser les “petits clients” sur les grossistes nationaux et d’accroître la part de la grande distribution. De nouveaux emballages qualitatifs ont été créés, ainsi que des outils de PLV et des présentoirs en bois pour les libres-services agricoles. Une restructuration qui a porté ses fruits, puisque les ventes sont passées à 143 t en 2006-2007 et continuent à progresser. « De nouveaux clients frappent à notre porte et nous devons répondre, c’est pourquoi nous organisons une nouvelle campagne de recrutement, afin d’atteindre 180 à 200 t en production d’ici deux ans », poursuit Claire Cazajous. Les producteurs doivent être installés sur la zone de l’IGP qui comprend les Hautes-Pyrénées et les cantons limitrophes des Pyrénées-Atlantiques, de la Haute-Garonne et du Gers.
La Coopérative travaille également au développement et au relookage de sa gamme de plats cuisinés. Elle envisage, enfin, d’agrandir ses locaux tarbais d’environ 1 000 m 2, afin de pouvoir stocker les récoltes brutes et triées, ce qui n’est pas possible aujourd’hui, faute de place.