Aller au contenu principal

Expédition
Le groupe Marais s’installe en Belgique et à Rungis

Le groupe nantais, spécialiste en fruits et légumes, crée deux bureaux de vente, Marais Benelux et Marais Rungis, pour mieux appréhender le marché européen.

Le groupe Marais vient de créer un bureau de vente européen à Malines près du marché au cadran. Dans le même temps, il installe le GIE Marais Rungis, une plate-forme de logistique et de distribution qui sera opérationnelle dès le 1er mars. Avec ces deux nouvelles implantations, l’entreprise plus que centenaire (cf.fldhebdo 1er décembre 2009) poursuit son développement et optimise sa logistique et son réseau de distribution : «Avec Marais Benelux SPRL, une société belge aux statuts flamands, explique Olivier Marais, co président du groupe avec son frère Dominique et sa sœur  Patricia Graulier, nous allons commercialiser toute la gamme offerte par le cadran aussi bien en Belgique, en France mais également en Allemagne et dans les pays de l’Est, la frontière allemande n’étant située qu’à 50 kilomètres. A moyen terme, Marais Benelux aura un établissement secondaire aux Pays-Bas.» Grâce à cette implantation qui sera gérée par Yannick Piete, le groupe qui dispose déjà de structures de commercialisation et d’expédition  en Bretagne depuis 1992 et à Perpignan depuis 2007, se rapproche d’un marché qu’il souhaite développer : « Nous pourrons à la fois mieux contrôler l’acheminement de nos produits nantais vers l’Allemagne et assurer une meilleure réactivité vis-à-vis de la demande de nos clients. Nous allons  aussi assurer l’approvisionnement de Marais Rungis.» précise le dirigeant du groupe. Cette nouvelle plate-forme qui va s’installer au sein du premier Min de France aura pour objectif de distribuer tous les produits du groupe auprès des grossistes parisiens et dans les centrales des régions de l’Est : «Nous n’avons pas l’intention de vendre sur le carreau comme nous le faisons sur le Min nantais, note Olivier Marais mais de fidéliser un réseau de grossistes parisiens. En revanche, nous atteindrons plus aisément certains marchés difficiles à appréhender depuis Nantes. Il est plus facile aujourd’hui d’exporter de petites quantités en Angleterre en partance de Rungis plutôt que de Nantes. De même, il sera possible de réapprovisionner le marché allemand en cas de besoin.» Rungis devrait donc jouer un rôle important dans la gestion et le suivi des produits ainsi que dans les économies d’échelle. L’ensemble du groupe, la maison mère de Nantes et ses quatre filiales s’attend à un développement rapide de son activité et  espère atteindre 60 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2013.

Les plus lus

Changement climatique : pour Serge Zaka, « il faut sortir de la stratégie de pansement avec une vraie diversification fruitière »

Avec le changement climatique, à quoi ressemblera la France fruitière et légumière en 2050 ? Le salon Medfel, ces 24 et 25…

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Loi Agec et emballage plastique des fruits et légumes : le Conseil d’Etat rejette le recours, Plastalliance va porter plainte devant l’UE

Suite à l’audience du 4 avril, le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 12 avril 2024, la requête de Plastalliance aux…

La production sous grands abris, anecdotique en termes de volumes, permet de former les nouveaux cueilleurs.
« Je n’ai jamais perdu d’argent avec l’asperge »

Dans le Maine-et-Loire, Guillaume Thomas produit de l’asperge sur 16 ha. Le producteur, adhérent à Fleuron d’Anjou, apprécie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes