Aquitaine
Le groupe Le Saint s’ancre dans le Sud-Ouest avec Sainfruit
L’adhérent du réseau Créno, Le Saint, rassemblant Armor Fruits, Elbé Fruits, Fl 44, Bourguignon, Devaud, Foissier, Terre d’Anjou et Top Atlantique, ouvre une filiale en Aquitaine.
C’est officiel depuis le 31 mars : le groupe Le Saint, adhérent du réseau de grossistes Creno et basé dans le Finistère, a signé la reprise du fonds de commerce Arzenton Frères (Bergerac), à la suite du départ en retraite de son dirigeant, Francis Arzenton. Le 1er mai, le groupe reprendra la société Impexor pour créer une filiale, Sainfruit, dont le siège sera basé à Marmande, et bénéficiera de trois plateformes de distribution à Bergerac, Bordeaux et Toulouse. « Nous avons créé la société Sainfruit le 1er avril. Cette reprise nous permet de sortir encore davantage de notre région historique, en allant encore plus bas, note Denis Le Saint, codirigeant du groupe éponyme. Notre arrivée dans le Sud-Ouest est liée à Impexor, car la vocation de Creno n’est pas de gérer des sites ; c’est en cela que nous avons voulu reprendre le dossier, ajoute-t-il. Dans le Sud-Ouest, nous allons dupliquer la même gestion que celle des autres sites de notre groupe. C’est Philippe Parnaudeau, à la tête de notre site de Caen, qui prend la direction du nouveau site dans le Sud-Ouest. Celui-ci sera géré comme les autres plateformes du groupe, c’est-à-dire via des navettes entre sites, permettant d’être réactifs en faisant des échanges de marchandises, notamment via celle de La Roche-sur-Yon. » Avec cette reprise, le groupe Le Saint va employer 700 personnes pour un chiffre d’affaires de 190 millions d’euros et comptera ainsi 10 plateformes. Jusqu’ici, la société Impexor, qui sera reprise le 1er mai, était pilotée par le siège, « en portage » plus exactement. « On est intervenu dans le Sud-Ouest fin 2008, pour éviter un désengagement du réseau Créno dans la région, explique Philippe Henri, président du Creno. Et en février 2009, nous avons repris les sociétés Cocagne Fraîcheur, Soledor et Midi Fraîcheur. Par cette reprise en portage d’Impexor, le but était surtout de rester présent dans la région. Cela faisait quelques mois que nous étions en discussion pour en sortir. Car notre cœur de métier, ce n’est pas de gérer des entreprises. C’est en cela que nous souhaitions sortir de ce schéma. Et c’est le groupe Le Saint qui était le plus motivé. » Par ailleurs, le groupe Le Saint annonce, dans son communiqué, vouloir développer la gamme “Jardin d’ici” (cf artice Pour découvrir le meilleur du local), une démarche de développement durable, qui a pour vocation de soutenir l’agriculture de proximité au profit des producteurs, des collectivités, des distributeurs et de la restauration hors foyer.