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Sud-Est
Le groupe Canavèse reprend la société Bonhomme Sud

L’acquisition de l’entreprise provençale permet à Canavèse de se renforcer singulièrement sur le secteur de la restauration hors domicile.

La semaine dernière, le groupe Canavèse a annoncé la reprise de la société Bonhomme Sud installée à la fois sur le Min des Arnavaux et à Manosque. Le dépôt de bilan de l’entreprise avait été enregistré en mars 2008. Elle employait trente-quatre salariés dont vingt-deux à Marseille et douze dans l’établissement des Alpes-de-Haute-Provence. Tous les emplois, hormis ceux des dirigeants, seront sauvegardés.

D’où la première satisfaction de Jean-Pierre Canavèse. « Lorsque nous nous sommes positionnés comme repreneur potentiel, nous avons souhaité conserver les emplois et les savoir-faire. Les postes du Min des Arnavaux seront transférés à Aubagne et ceux de Manosque vont rejoindre Hapian à Gap. C’est une société dont nous sommes déjà partenaires et dont les relations devraient être renforcées par des liens capitalistiques. »

La reprise de Bonhomme Sud par le groupe Canavèse relève de plusieurs préoccupations. « Notre entreprise évolue et nous devons augmenter notre périmètre d’activité. En second lieu, il ne faut pas occulter le fait que nous faisons partie intégrante de Creno dont une des stratégies est de préserver les entreprises au sein du groupe. Il était important que Creno puisse tenir ses engagements auprès de ses clients. C’est une valeur majeure partagée entre Canavèse et Creno que nous entendons respecter. Enfin, il existe une véritable complémentarité entre Bonhomme Sud, société très spécialisée et concentrée sur la RHD, et Canavèse dont ce n’était pas jusqu’alors le cœur de métier. »

Dans le domaine de la RHD, Bonhomme Sud réalisait un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros et cette acquisition va apporter une augmentation des volumes de vente de Canavèse de 6 à 8 %. Mais, compte tenu du développement de l’amont, à la fois en Provence – avec l’OP Maraîchers du Midi –, au Maroc – avec de nouveaux investissements en agrumes – et en Côte d’Ivoire – pour la banane (50 000 tonnes en 2009) –, Jean-Pierre Canavèse n’exclut pas de nouveaux développements du groupe. « Nous possédons des référencements nationaux. Pour les honorer nous avons actuellement plusieurs possibilités : passer par des grossistes, des plates-formes de distribution ou encore renforcer notre présence pour travailler en direct dans différentes régions de France. » Le propos n’est pas anodin.

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