Le gouvernement recule sur l'impôt des sociétés
C'est officiel depuis le dimanche 6 octobre, l'Etat a renoncé à son projet de taxe sur l'excédent brut d'exploitation des sociétés, le fameux EBE. Il faut dire que les levées de boucliers ont été nombreuses pour souligner combien cette taxe qui figurait dans le projet de budget 2014 aurait d'impact sur l'économie française. En effet, en tapant dans leur capacité d'autofinancement, difficile pour les entreprises taxées de manière supplémentaire de relancer l'emploi, d'investir dans de nouveaux outils de production ou bien encore d'améliorer leur présence sur les marchés qu'ils soient nationaux et internationaux. Bercy, par la voix de Pierre Moscovici, n'a pourtant pas laissé de mystère quant à l'apparition d'une nouvelle surtaxe temporaire qui portera sur l'impôt sur les sociétés : « Elle devra combler le manque à gagner de 2,5 milliards d'euros. » Dès le 1er octobre, Bernard Cazeneuve faisait savoir qu'il était à l'écoute des remarques venant de l'entreprenariat et « pouvant pénaliser l'investissement ». Une orientation gouvernementale qui sied davantage au président du Medef, Pierre Gattaz. Pour certains, ce sera une reculade gouvernementale de plus, pour d'autres, c'est déjà cela de gagné...