Semences
Le Gnis veut une cohabitation entre brevet et COV
La filière française des semences conserve son leadership, avec un chiffre d'affaires 2014-2015 estimé par le Gnis à 3,28 Md€. Les exportations représentent 44 % du chiffre d'affaires. Le solde de la balance commerciale a atteint 841 M€, « un nouveau record, en raison d'une baisse de 10 % des importations et d'une légère reprise des exportations », selon Catherine Dagorn, directrice générale. A 678 M€, dont 379 M€ pour l'export, le secteur des potagères participe encore au succès de l'export.
Le Gnis fait le point des enjeux, parmi lesquels la promotion de l'image de la filière. Autre point : assurer le financement de la recherche par une évolution de la propriété intellectuelle. Un léger changement de cap, puisqu'aujourd'hui Pierre Pagesse plaide pour une « cohabitation intelligente » entre le COV (certificat d'obtention végétale) et le brevet. « Il faut protéger sans confisquer !, défend toujours le président du Gnis. Mais il faut des investissements conséquents pour répondre à l'enjeu d'innovation, et sans espoir de rémunération vous n'aurez pas d'investissement, et l'innovation se fera ailleurs. » Le Gnis défend le COV pour les variétés de semences et le brevet pour les inventions biotechnologiques (techniques de sélection du génome par exemple).