Aller au contenu principal

Semences
Le Gnis demeure très vigilant face au projet de nouvelle réglementation européenne

Pour l’interprofession semencière française, catalogue et contrôle de la qualité sous autorités officielles ne peuvent être remis en cause.

 Le nouveau règlement du Parlement européen et Conseil sur la production et la mise en marché de semences a fait beaucoup réagir la profession française réunie au sein Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis). Il est issu en partie de l’analyse d’impact qui a été menée au niveau européen. Les résultats de cette consultation ont au moins majoritairement conforté deux points incontournables pour les semenciers français : l’inscription au catalogue (rebaptisé registre des variétés) et la nécessité de contrôles de qualité sous autorités officielles. En revanche, le texte de la réglementation pose un vrai problème pour les semenciers français : il laisse ouvertes toutes les possibilités, ce qui ne permet donc pas de dire si ces deux grands principes seront suivis. D’autant plus que les actes délégués (l’équivalent des décrets) établiront quelles variétés seront concernées, quels types de contrôles seront appliqués. Un flou qui pose problème aux semenciers et même aux adversaires d’une réglementation semble-t-il. Certains points dans le texte suscitent l’interrogation, si ce n’est l’inquiétude du Gnis. Le statut des entreprises est particulièrement concerné. Ainsi, le texte laisse la liberté à des opérateurs non professionnels de commercialiser des semences et aussi d’échanger celles-ci entre eux. De plus, ce que l’Europe considère comme des micro-entreprises (moins de 2 M€ de chiffre d’affaires, moins de dix employés) seraient exemptes de la nouvelle réglementation. En France, en pommes de terre, cela représente 200 entreprises et huit en potagères. Au niveau des contrôles, le Gnis s’interroge aussi sur le fait que le système normal de contrôle des semences ne sera plus la certification mais un standard plus large (différent de celui connu pour les potagères) incluant des notions de sécurité sanitaire, de rapport à santé... Là aussi le Gnis attend des clarifications et la reconnaissance du catalogue et du système actuel de contrôles qui ont permis, à ses yeux, à l’Europe d’être le premier marché mondial des semences.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Comment baisser les coûts de certification en agriculture et agroalimentaire ?
Les Marches

Les coûts de la certification pour l’agriculture et l’agroalimentaire en France pourraient être optimisés, selon un rapport du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes