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Pommes de terre
Le GIPT veut voir travailler les industriels à armes égales

Arvalis va engager une étude de veille concurrentielle en Europe. La fécule craint surtout l’existence de distorsions de concurrence pour l’après-2013.

Le GIPT enfonce le clou après la promesse du président de la République « de changer les méthodes de mise en œuvre des mesures environnementales » faite le 6 mars au Salon de l’agriculture. Le groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT), qui réunit l’essentiel des transformateurs français, a décidé de « faire du maintien de la compétitivité des entreprises de la filière » sa priorité pour 2010. « La concurrence est rude et le deviendra encore plus encore si les opérateurs n’identifient pas leurs forces et leurs faiblesses », a expliqué lors de l’assemblée générale du 11 mars Didier Lombart, son président.
Dans la transformation de la pomme de terre (fécules et alimentaire), les professionnels constatent qu’ils perdent des points de compétitivité sur leurs concurrents européens. De multiples raisons sont évoquées : conséquences du Grenelle et de la restriction d’utilisation de certaines molécules, voire conditions culturales différentes, utilisations de plants certifiés, coût de l’énergie… en amont de la filière. Mais aussi en aval de celle-ci, où la différence entre coûts de transport ou les taxes diverses (professionnelle, énergie) ne placent pas les industriels sur la même ligne de départ. Rien qu’en matière de transport, où une dérogation annuelle a été accordée pour la pomme de terre féculière pour la deuxième année consécutive, Christophe Rigo (McCain) précisait que les livraisons se faisaient par camions de 50 t en Hollande, de 44 t en Belgique alors que la France est cantonnée aux 40 t !
Le GIPT a donc demandé à Arvalis-Institut du végétal de recenser ces distorsions de concurrence entre pays européens. Les deux féculiers français (Roquette et Haussimont) sont en attente, notamment pour préparer l’après-2013 le plus sereinement possible.
« Il est en effet difficile d’orienter nos démarches sans connaître les réelles perspectives de l’après-2013, notamment dans la filière fécule, a souligné le président du GIPT. Pourtant, d’autres Etats membres comme l’Allemagne ou le Danemark anticipent et semblent aujourd’hui prêts à trouver les moyens pour pérenniser leur filière fécule. »
Arvalis, avec l’appui financier de FranceAgriMer, mènera donc cette étude comparative dans des pays comme l’Allemagne, la Hollande ou le Danemark (notamment pour la fécule)… mais aussi en Belgique. « Les résultats seront connus dès l’automne 2010 », a conclu Didier Lombart.

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