Produits d’import
Le froid détruit des productions et gèle l’activité commerciale
Le froid persistant va être suivi de neige. La reprise des ventes risque d’être irrégulière. Mais le besoin de réapprovisionnement va augmenter la fréquentation des points de vente.

Le froid a contrarié la demande. La baisse de fréquentation de toutes les formes de commerce a été amplifiée par les difficultés de circulation. Les marchés de gros tournent en sous-régime depuis deux semaines. Avec le redoux, l’ambiance commerciale devrait être bien meilleure cette semaine. Toutefois, les difficultés de circulation risquent de s’étendre. L’Europe de l’Est et surtout les pays baltes étaient jusqu’alors les plus touchés.
Le marché français reste l’un des plus disputé d’Europe. Ainsi, en agrume, les chargements ont été nettement plus volumineux au départ du Maroc et à destination de la Russie et du Canada. Ce regain d’activité a permis de solder rapidement la saison de Nour à des prix plus élevés que sur nos marchés !
En Italie, les hausses de prix sont laborieuses en pomme, la Golden gagne quelques cents. Le kiwi ne suit pas, les gros calibres perdant même quelques points. En vrac, l’écart est de seulement 0,35€ entre le cal 23 et le cal 30.
Les ventes de fruits rouges restent très en deçà de la normale. L’arrivée plus précoce que l’an passé des fraises accentue la pression sur les prix qui sont très variables d’un opérateur ou d’une variété à l’autre. En framboise, les écarts sont moindres entre 8 et 11 €/kg. Avec l’arrivée de nouveaux opérateurs, l’offre de myrtille du Maroc est déjà régulière, entre 8 et 10 €.
Les zones touchées par le gel se sont étendues vers le Sud, jusqu’à Marrakech où des couloirs de gel ont touchés des zones de production d’artichaut et de melon. Des cultures précoces de melon plantées sous chenille à partir de mi décembre ont gelé. En artichaut et salades de plein champ, les dégâts sont importants sur Alicante et, en France, dans le Salanquais (cf.).
Sur Agadir, après le Shergui, les écarts thermiques ont aggravé les problèmes de qualité, surtout en courgette et en tomate. La ronde et la cerise restent à des prix attractifs. En revanche, les prix restent très fermes en olivette et cocktail car le plus gros du volume est prévendu sur programme.
La gamme des haricots verts et coco reste à des prix élevés. Même si on prévoit une hausse des températures cette semaine, les nouvelles cultures n’entrent en pleine saison que par pallier. La fève reste proche de ses prix de croisière (1,20 €). L’offre progresse en petits pois de tous types à un prix moyen de 1,8 €.
En Espagne, les écarts de prix s’accentuent aussi pour les cultures de plein champ comme le brocoli et les salades. Le brocoli reste toutefois à des prix attractifs. Le gel a touché les cultures de salades de plein champs, surtout celles au Nord du détroit de l’Ebre. En Italie, de fortes chutes de neige sont prévues dans la moitié Sud du pays.