Sud-Ouest
Le distributeur de produits bio Teralis se lance dans la MDD
Expéditeur spécialisé dans les fruits et légumes bio, Teralis s’est installé dans de nouveaux locaux qui lui permettent de faire face à l’augmentation de son activité.
Repris, le 30 avril 2008, par Jardins du Midi, à Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne), Teralis, distributeur de fruits et légumes bio du marché Saint Charles, à Perpignan, voit son activité progresser à vive allure.
« Nous devrions mettre en marché plus de 3 000 t de produits en 2009, contre 2 000 t en 2008, confie Stéphane Durand, directeur de la structure. C’est pourquoi nous avons quitté notre local de 500 m 2, pour nous installer dans un bâtiment récent de 1 400 m 2, que nous louons à l’extérieur du marché, et dans lequel nous avons quatre lignes de conditionnement. » Le groupe a investi, pour cela, 145 000 €, dont 80 000 € dans les machines.
Teralis dispose ainsi de zones de picking importantes, lui permettant d’emballer plus facilement ses différentes gammes. L’entreprise se lance d’ailleurs actuellement dans les marques de distributeurs.
En outre, pour réduire l’impact de ses emballages sur l’environnement, sa marque “Envie de Bio”, récemment rebaptisée “EnviBio” et dédiée à l’offre préemballée destinée aux grandes et moyennes surfaces, est désormais proposée en barquettes en peuplier de culture, non traité, d’origine française. La possibilité d’utiliser un film biodégradable confectionné à base de cellulose de bois est à l’étude, mais le concept demande encore quelques mises au point. « Ces nouveaux emballages ne devraient pas engendrer de surcoût par rapport aux emballages plastiques, sauf si nous devons reconditionner les barquettes envoyées par nos fournisseurs, par exemple en provenance d’Espagne ou d’Italie », reprend Stéphane Durand.
Selon les saisons, la production bio française étant en déficit, la société Teralis importe 50 à 70 % des fruits et légumes qu’elle commercialise. « Nous tentons de nouer des partenariats avec les producteurs, de mettre en place des programmes et de les aider à s’équiper, mais en Languedoc-Roussillon, les surfaces en légumes bio sont en régression,poursuit le directeur. Seuls les fruits progressent, car leur production est plus rentable. »