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Sud-Est
Le dialogue encadré par Terralia ambitionne de sécuriser la filière transformation

Suite à une enquête de 2011 mettant en exergue les besoins des industriels pour les légumes du Sud, d'hiver et les fruits d'été, Terralia confirme les rencontres producteurs/industriels.

Adapter les outils industriels de première transformation à des procédés répondant mieux aux besoins de la seconde transformation.

Terralia poursuit les rencontres producteurs/industriels afin de construire une filière fruits et légumes destinés à la première transformation dans le Sud de la France. Cette initiative fait suite à l'enquête menée par le pôle de compétitivité en 2011, qui mettait en exergue les besoins des industriels pour les légumes du Sud (3 500 t), les légumes d'hiver (20 500 t) et les fruits d'été (7 400 t). Elle faisait également apparaître la nécessité d'adapter les outils industriels de première transformation existants à des procédés répondant mieux aux besoins de la seconde transformation comme la surgélation. « Nous avons déjà obtenu des résultats concrets, a indiqué Claire Mermet, chargée de mission à Terralia. Il s'agit majoritairement de la mise en place d'une dynamique collective amont-aval et l'engagement à des échanges. Nous avons également constaté un fort développement des outils existants et l'aboutissement de projets qui étaient à l'étude. Par ailleurs Terralia s'est chargé de la mise en relation entre les différents interlocuteurs de la filière qui ont généré des partenariats directs. » Le propos a été illustré par Raphaël Rouvière, président-directeur général de Gielly, producteur-transformateur-distributeur dans le Vaucluse : « La France ne produit pas assez de poivrons pour que les industriels de la première transformation puissent s'appuyer sur les écarts de tri, comme le font les Espagnols. Nous travaillons donc avec la production et la seconde transformation à la mise en place d'une filière poivrons dans le Sud de la France. Tous les obstacles ne sont pas franchis mais nous avançons en amont sur le plan de la contractualisation en volume, prix et planning de production. Mais la contractualisation se met également en place avec les industriels de seconde transformation car le projet ne sera réalisable qu'à cette condition. Nous avons besoin de sécuriser nos débouchés et à l'inverse, l'aval doit sécuriser son approvisionnement. Il y a convergence d'intérêts. » Le projet de Gielly sera bouclé en février pour un éventuel démarrage de la production en juillet.

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