Dordogne
Le département va investir massivement dans la noix
Le plan départemental du Conseil général de la Dordogne prévoit 600 000 euros d’aides sur trois ans pour le développement de la filière noix.
Le plan départemental pour la noix, présenté lors de l’inauguration de la nouvelle usine de la SCA Coop Cerno, à Cénac et St Julien, dédiée au traitement des noix coques, porte sur un montant global de 600 000 €, financés par le Conseil général de la Dordogne et répartis à parts égales sur 2008, 2009 et 2010. Une somme importante, qui se justifie par la taille de cette activité qui représente, en Dordogne, 4 000 ha de vergers (plus de 50 % des vergers organisés du BGSO), plus de 1 000 exploitations et plus de 7 100 t de noix.
Trois partenaires bénéficieront de l’aide du Conseil général. En premier lieu, le Comité d’études interprofessionnel de la noix et du noyer du Périgord, qui touchera 450 000 € pour le développement des plantations et 30 000 € pour communiquer sur le plan de développement. Près de 45 000 € seront alloués à la Station de la noix de Creysse (Lot), qui est en charge de l’expérimentation sur la noix et le noyer. Enfin, le Syndicat professionnel de la noix et du cerneau de noix du Périgord AOC bénéficiera de 75 000 € pour communiquer sur les produits. « En dix ans, à travers plus de trente plans d’action de trois ans qui s’adaptent constamment aux évolutions des métiers et des productions, nous avons injecté près de 17 M€ dans l’accompagnement du développement agricole », indique-t-on au Conseil général de la Dordogne.
Coop Cerno et sa filiale Cerno SAS (16 M€ de chiffre d’affaires), spécialisée dans la commercialisation de noix coques et de cerneaux, ont également profité d’une subvention de près de 54 000 € du Conseil général pour la construction d’un nouveau bâtiment de 3 360 m 2, pour lequel l’investissement total a été de 1,2 M€ hors taxes. Celui-ci permet de calibrer les noix selon les variétés (Corne et Franquette), de les ventiler, de les trier et de les conditionner en différents emballages. Dotée de deux outils de travail, Coop Cerno peut désormais séparer ses activités coques et cerneaux, et répondre aux normes qualitatives de l’IFS.