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Bretagne
Le conteneur s'impose dans l'exportation de pommes de terre sur le port de Brest

La place maritime bretonne a vu se modifier drastiquement les pratiques d'exportation de tubercules : la “boîte” prend désormais le pas sur le transport en palettes.

Germicopa teste aussi le ferroutage vers la Tunisie, via Marseille, au départ de Morlaix avec Combiwest.

Brest a vu environ 14 500 t de pommes de terre et de plants transiter par son port en 2013. Pour Joseph Lallouet, directeur Production et Logistique chez Germicopa, qui exporte ses plants à partir de Brest, l'existence de ces flux est logique : « Notre production est, pour les deux tiers, bretonne et dans le Nord-Finistère il y a une longue tradition d'exportation via le port de Brest. » La société exporte vers le Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) et l'Afrique (Sénégal, Mali). Sur la campagne 2013-2014, « on dénote des envois moindres. En 2013, l'Algérie a absorbé 150 000 t et, bien qu'il était évident que le chiffre serait inférieur cette année (environ 70 000 t), nous avons subi une certaine spéculation qui a fait flamber les taux de fret, aux alentours de 130-140 €/t », explique Joseph Lallouet. Longtemps, le navire conventionnel a primé. Le basculement vers le conteneur est intervenu il y a sept ans. En 2013, la part du conventionnel (palette) a chuté de 72 % à Brest (5 550 t contre plus de 19 000 t l'année précédente) alors que le conteneur gagnait 36 % (à 9 000 t). Moins de ruptures de charges, meilleure gestion des invendus à destination et facilité de la gestion financière sont parmi les raisons de ce développement, initié par Germicopa à l'époque. « Nous testons cette année le ferroutage vers la Tunisie, souligne Joseph Lallouet. Nous chargeons à Morlaix avec Combiwest pour une expédition sur Marseille où nous sommes obligés de dépoter les remorques, ce qui a créé une rupture de charge. Nous cherchons donc une liaison directe entre la Bretagne et la Tunisie. » Présent aussi sur Le Havre et Nantes, Germicopa utilise au maximum Brest. « Le partenariat existant avec les dockers qui ont fait de nombreux efforts permet aujourd'hui d'utiliser les magasins portuaires sans problème, précise-t-il. La sensibilisation des producteurs, avec les services phytos et les autorités, a réduit les refus à zéro. Lorsque je suis arrivé il y a une quinzaine d'années, un quart des envois était refusé ! Cependant, je demeure un peu inquiet pour l'avenir de certaines lignes maritimes sur Brest, qui travaillaient beaucoup avec les groupes de volailles Doux et Tilly-Salco. »

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