Consommation
Le consommateur français continue de chérir la tomate
Les premiers résultats de l’enquête du CTIFL montrent l’attachement porté en France à la tomate. La filière se mobilise cette année pour conserver son avance.
Le CTIFL vient de réaliser la troisième édition de son “Baromètre Tomate” pour la période allant de novembre 2005 à juillet 2007. Les résultats définitifs seront rendus en juin prochain, mais les premières tendances confirment l’attrait que la tomate conserve aux yeux des consommateurs.
Dire que les ménages français apprécient la tomate, c’est presque peu dire : 93,7 % de ceux-ci en ont acheté au moins une fois pendant sur la saison 2007, et en moyenne treize fois. Si le consommateur aime avoir à sa disposition un large choix de variétés, trois d’entre elles mène le bal : la Cœur de Bœuf, la cerise en grappe et la tomate en grappe, chacune ayant ses propres qualités (goût, praticité…). En tout cas, on note que la fraîcheur demeure le premier critère d’achat, suivi par le prix et l’aspect. Ce dernier critère, avec la fermeté du fruit, diminue toujours depuis une décennie, signe de l’amélioration de l’offre. Il faut aussi noter que l’indication “France” et la variété gagnent des points. L’introduction de nouvelles formes et couleurs a permis de pallier un déficit gustatif ressenti par les consommateurs, qui connaissent en moyenne un peu plus de six variétés et en achètent environ quatre. Ils peuvent ainsi trouver dans l’offre, une tomate quotidienne comme une tomate “d’exception” pour des usages multiples.
La production française devrait atteindre cette année 550 000 t, sur une surface de 2 000 ha. Les efforts de l’amont, regroupé autour de la Charte de qualité “Tomates de France” (70 % du tonnage), vont pourtant continuer. L’enjeu “fraîcheur” est incontournable et d’autres se font pressants : une plus grande segmentation pour coller aux tendances, de nouveaux conditionnements pour développer la praticité et l’hygiène, la préservation de l’environnement où sur ce point la Charte donne la feuille de route à suivre, avec la Protection Biologique Intégrée. Cette année, un important dispositif de communication est mis en place : partenariat avec les détaillants, programme d’insertion de publi-reportages et site Internet renouvelé.