Drôme

Le Comptoir Rhodanien veut accentuer la spécialisation de ses sites

Comme il est de tradition dans l’établissement, le Comptoir Rhodanien (Drôme) a lancé la campagne 2013 tout en dressant le bilan de 2012. En pêches/nectarines, le Comptoir via sa filiale Métral a commercialisé près de 7 500 t. « La campagne s’est bien déroulée, a souligné Christophe Soulhiard, PDG du groupe, à des prix corrects. De plus, l’acquisition d’une partie technique de l’outil Chanabel nous a permis de travailler dans de très bonnes conditions, que ce soit en pêches ou en pommes. Toujours dans le cadre du rachat partiel de Chanabel, les 250 ha repris dans les Costières du Gard nous ont assuré environ 15 % de nos volumes en pêches. » Le constat en cerises est plus mitigé : « 50 % en moins de nos volumes en raison des conditions climatiques très variables en fonction des bassins de production. » Idem en abricots soumis à la météo. « Nous avons fait le plein, soit 9 400 t pour le Comptoir Rhodanien et 3 400 t pour Métral. Néanmoins, près de 20 % sont allés à l’industrie, conséquence des orages de grêle. » Le Comptoir, c’est aussi 400 t de châtaignes (« une bonne année du fait de la qualité »), 1 200 t de noix de Grenoble (« une bonne demande et des prix élevés »), et 12 000 t de pommes. Quant à la fraise, un volume de 500 t est attendu : « la campagne débutera cette semaine. » Globalement, le groupe Comptoir Rhodanien, Métral et Chanabel commercialisent 90 % de leurs volumes sur le marché intérieur. « Nous avons beaucoup réduit le nombre de marques commerciales », souligne le PDG du groupe. Dans ses objectifs pour l’avenir, Christophe Soulhiard indique les pistes suivies : « L’ambition est de rationaliser le fonctionnement des sites de Tain, Chanas et Salaise-sur-Sanne en continuant leur spécialisation en fonction des espèces. Pour l’avenir, nous souhaitons asseoir le fonctionnement actuel lié aux rachats de Métral et Chanabel et pour cela nous espérons conforter notre position dans les cinq produits phares du groupe : la cerise, l’abricot, la pomme, la noix et la pêche afin d’obtenir les volumes véritablement représentatifs qui intéressent la grande distribution. »