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Le comité Val-de-Loire s’interroge sur l’avenir de l’organisation économique

A l’occasion de l’assemblée générale du Comité économique des fruits et légumes du Val de Loire qui se tenait à Angers le 5 mars dernier, le président Jean-Louis Moulon annonçait dans son rapport d’orientation : “Fin 2006, au moment de définir les missions du nouveau directeur, le Conseil d’Administration s’est dit que le changement de direction était sans doute une occasion de lancer une vaste étude prospective sur l’avenir de l’organisation économique”.

L’objectif est de déterminer les éventuelles adaptations nécessaires aux différentes structures que composent le Comité, organisation complexe regroupant outre les services inhérents au bassin lui-même de nombreuses structures régionales et nationales nécessitant pas moins de 33 comptes de résultats différents pour un budget consolidé de 27 millions d’euros. L’étude en est à sa phase préliminaire avec l’interview en groupe ou en individuel d’une quarantaine de personnes adhérentes soit au Comité (hormis le Conseil d’administration), soit aux OP. Les premiers éléments de synthèse devraient apparaître au cours du mois de juin.

Hubert Delaunay, du bureau Qualeader chargé de la réalisation de l’étude, a listé les 4 thèmes abordés : la mission du Comité, ses activités, l’organisation et le niveau des cotisations. Plusieurs questions reviennent fréquemment : l’organisation est-elle à l’écoute des adhérents ? Le lobbying est-il nécessaire ? L’organisation doit-elle s’ouvrir au-delà des OP ? Le Comité doit-il s’impliquer dans les gestions de crise ? Selon les premiers témoignages et les structures dans lesquelles évoluent les interviewés, le Comité est perçu comme un organisme proche de la technique avec la station de la Morinière pour les fruits et les 4 stations expérimentales en légumes ou davantage comme un organisme à vocation commerciale, promotionnelle ou encore administrative avec la gestion des programmes opérationnels.

D’ores et déjà, les instances dirigeantes mais aussi les OP devront se prononcer sur des thèmes qui passionnent les personnes interrogées : l’économie doit-elle primer sur le politique ? Qui fait quoi en matière de lobbying ? Quelle est la place attribuée aux syndicats dans ce domaine ?

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