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Nord-Pas-de-Calais
Le Comité Nord Plants doit mieux expliquer ses travaux

La station d'Achicourt (Pas-de-Calais) est devenue une référence. Pour son Comité scientifique, l'un des principaux défis reste celui de la communication avec son environnement.

Le Comité Nord Plants a toujours su anticiper. Sous la férule de son directeur général, sa station de recherche a désormais assis sa notoriété, tant en France qu'à l'étranger. Elle a su mener ses travaux sur des voies d'avenir (compréhension des pathogènes, leurs interactions avec les micro-organismes, le biocon-trôle…). Ils sont toujours menés avec ténacité et abnégation et permettront dans les trois à cinq ans qui viennent d'apporter des solutions à de nouvelles problématiques ou à des réglementations en évolution. Ils devraient pouvoir apporter des réponses à la problématique “sécheresse”, tant en termes variétal que de méthodes de lutte. « En 2014, le Comité Nord Plants a franchi un palier en matière de connaissances », a souligné Pierre Chagvar-dieff, membre du Comité scientifique de la Sipre (1) , lors de la dernière assemblée générale du Comité Nord. Le chercheur de la direction des sciences du vivant au CEA de Fontenay-aux-Rose (Hauts-de-Seine) soulignait ainsi la cohérence de ses approches scientifiques et la cohésion de ses équipes de recherche-développement.

La station de recherche du Comité Nord Plants a assis sa notoriété.

Le constat n'est pas anodin : la structure connaît un développement exponentiel, tisse des partenariats de plus en plus nombreux, adopte une fertilisation croisée de plus en plus efficace constituant au final un réseau de compétences qui force l'admiration de certains chercheurs étrangers à l'image des Canadiens. Les premiers résultats de ces recherches longues et difficiles et menées dans un contexte de restrictions budgétaires, commencent à poindre. Les dépôts de brevet se multiplient, des firmes pourraient commercialiser demain des produits issus de sa recherche. De réels défis attendent néanmoins les deux antennes de Bretteville du Grand Caux (Seine-Maritime) et d'Achicourt (Pas-de-Calais). Que ce soit sur le plan de la stratégie de valorisation des découvertes (“le marché est-il prêt à accepter vos innovations ?”), des aspects réglementation (“les produits biosourcés ne sont pas forcément anodins” !) ou la définition des nouveaux concepts d'efficacité pour les futures AMM, voire surtout de la communication des travaux réalisés. « La communication entre chercheurs passe bien, mais vous devez désormais relever le défi de la communication vers les producteurs », soulignait Pierre Chagvardieff. Et plus largement vers leur environnement. Et dans ce domaine, il y a urgence.

(1) L'EURL SIRP (Semences Innovation, Protection, Recherche et Environnement) regroupe les activités R&D du Comité Nord Plants. A ce titre, elle peut prétendre au Crédit Impôts Recherche.

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