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Lot-et-Garonne
Le Comité du pruneau prépare sa campagne de l’après-2013

Le Plan de reconquête de la compétitivité rédigé par le Comité économique du pruneau a été présenté au ministère de l’Agriculture qui a envoyé deux inspecteurs sur le terrain.

Rajeunir à un rythme accéléré le verger de pruniers d’Ente, dont l’âge moyen est de vingt-huit ans (ce qui suppose de tripler le rythme actuel de plantation qui représente 300 à 400 ha/an), mettre en œuvre des innovations de production respectueuses de l’environnement, réduire drastiquement les coûts de séchage (qui représentent un tiers du coût de production), renforcer le dispositif de normalisation et le cahier des charges de l’IGP du pruneau d’Agen et améliorer la gestion de l’eau dans les vergers, sont les cinq points du Plan de reconquête du Comité du pruneau, présenté au ministre de l’Agriculture par des parlementaires du Lot-et-Garonne. Bruno Le Maire a missionné sur le terrain deux inspecteurs généraux qui doivent évaluer les difficultés de la filière et les pistes de solution. Ceux-ci multiplient, depuis deux mois, les rencontres de producteurs et transformateurs, ainsi que de responsables administratifs à Paris et Bruxelles. Ils rendront leur étude, courant juillet.
« Nous avons besoin d’aides pendant la période nécessaire à la relance, c’est-à-dire une quinzaine d’années, explique Christian Amblard, directeur du Comité. Mais pour ce genre de filière intensive, dont la production est de courte durée sur l’année, qui demande beaucoup de main-d’œuvre et de prise de risques, l’unité de surface n’est pas un bon paramètre de calcul et le découplage des aides est un système meurtrier. Notre cas doit être raisonné comme un cas particulier, dans la politique agricole européenne. Il nous faut un soutien couplé à la production, afin d’assurer notre compétitivité jusqu’à l’entrée en efficacité des investissements nouveaux. »
En attendant, la récolte 2009 a été bonne, avec plus de 41 000 t (contre moins de 30 000 t en 2008) et un très faible taux de fruits industriels. Pour 2010, elle devrait avoisiner 51 000 t. Celles du Chili (54 000 t) et d’Argentine (15 000 t) sont basses, tandis que la Californie croule sous les stocks. Enfin, bonne nouvelle, le marché russe reprend nettement son activité.

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