Aller au contenu principal

Démarche
Le Collectif de la Troisième Voie s’interdit d’être une marque de plus

Le nouveau collectif, porté sur les fonts baptismaux le 18 juin dernier, veut promouvoir les produits d’une agriculture fondée sur les principes de la RSE.

de g. à d., Jean-Louis Bergers (Vignerons en développement durable), Jean-Pierre Pasquet (Bleur-Blanc-Coeur), Etienne Henriot (GIE CRC) et Geoffroy Cormoreche (Demain la Terre) lors de la signature le 18 juin.
© D.R.

C’est durant la première édition du salon Sirha Green le 18 juin dernier à Lyon qu’a été lancé le « Collectif de la Troisième Voie des Filières Agricoles Responsables ». Celui-ci regroupe plusieurs associations : “Vignerons en développement durable”, Bleu-Blanc-Cœur, le Gie CRC (“Le blé de nos campagnes”) et Demain La Terre. L’objectif de ce collectif est de mettre en avant les producteurs de chaque filière agricole représentées qui travaillent dans une même logique de responsabilité environnementale, économique, sociale et sociétale. Les acteurs se caractérisent pour avoir développé dzq démarches volontaires et contrôlées au-delà des exigences réglementaires, avec des obligations de moyens et de résultats définies selon des cahiers des charges co-construits et vérifiés. Ainsi, pour devenir membres du collectif, les structures agricoles s’engagent à ce que leurs démarches s’inscrivent dans la durée et dans une volonté d’amélioration constante. « Commencé il y a un an, nos travaux se sont accélérés ces six derniers mois. Nous avons les mêmes valeurs, la même vision, les mêmes méthodes de travail. Notre message est d’affirmer qu’entre le bio et le conventionnel, il existe une troisième possibilité qui ne se situe pas entre ces deux pôles mais avec eux », explique Marc de Nale, directeur général de Demain la Terre. Le collectif a de belles ambitions : il compte représenter 20 % de la production agricole française d’ici à cinq ans. Un premier groupe de travail se réunira mi-juillet pour entamer les travaux. « Nos premières actions viseront à nous doter d’un cadre commun et à nous tourner vers les pouvoirs publics pour qu’ils se saisissent du concept. Nous avons déjà rencontré une oreille attentive de leur part. Ensuite, il s’agira d’expliquer aux consommateurs cette troisième voie. Mais, il n’est absolument pas question de créer une sur-marque, une sur-appellation qui ne ferait qu’ajouter une confusion supplémentaire dans l’esprit du consommateur », insiste Marc de Nale.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes