Aller au contenu principal

Interprofession
Le CNIPT fait la chasse aux cotisations dues mais non payées

Alors que les Pouvoirs publics restreignent les budgets, l'interprofession veut renforcer les contrôles sur le paiement des cotisations. La recherche-développement est au cœur du débat.

Tout metteur en marché de tubercules frais ou à destination de l'industrie doit être recensé par le CNIPT ou par le GIPT.

En 2014, l'industrie belge a dépassé une nouvelle fois son record en transformant 3,8 Mt de tubercules… dont « une certaine partie » en provenance de France. On estime que 300 000 à 400 000 t de pommes de terre franchissent chaque année la frontière. Mais ce tonnage s'acquitte-t-il totalement des cotisations obligatoires ? Sûrement pas. C'est une des raisons pour laquelle CNIPT et GIPT alertent toute la filière sur l'enjeu des CVO versées à l'interprofession. « La collecte de toutes les CVO est indispensable pour qu'Arva-lis, l'institut de recherche et d'expérimentations, puisse poursuivre et développer ses efforts de recherche  », a expliqué Florence Rossillion, directrice générale du CNIPT, à l'occasion du Salon Qualipom Nord qui s'est tenu le 1er juillet à Quaëdypre (Nord). «  Dès l'automne, nous contrôlerons donc de façon aléatoire les tonnages qui quittent notre sol pour aller se faire transformer de l'autre côté de la frontière », a-t-elle ajouté. Pour les professionnels de la filière, le versement de toutes les cotisations dues à l'interprofession est d'autant plus indispensable que les Pouvoirs publics baissent le niveau des soutiens financiers (aides Cadsar, FranceAgriMer...). Tout metteur en marché de tubercules frais ou à destination de l'industrie (en France ou à l'étranger) doit être recensé, soit par le CNIPT, soit par le GIPT, et déclarer les tonnages mis en marché ainsi que leur destination et la façon dont il les commercialise (en direct, via le négoce, des exportateurs ou des industriels...). En outre, il doit s'acquitter des cotisations interprofessionnelles versées au CNIPT. Le CNIPT différencie trois types de cotisation : une cotisation de base (1,90  €/t, dont un montant de 0,95  €/t dû par le producteur) sur tous les tubercules commercialisés quelle que soit leur destination. Une cotisation de publi-promotion (1,30  €/t) assise uniquement sur les tonnages vendus en France et enfin en accord avec le GIPT une cotisation “industrie” d'un montant maximal de 0,60 €/t destinée au financement de la recherche et de l'expérimentation. Selon Florence Rossillion, ces trois cotisations représentent environ 5 M€/an, dont 720 000 € destinés au financement d'Arvalis.

Les plus lus

<em class="placeholder">thermitube dans une culture de courgette sous serre tunnel</em>
Dans le Rhône : « Avec les Thermitube, j’ai gagné en précocité en réduisant le risque de gel »
Installé dans les monts du Lyonnais à 400 mètres d’altitude, Anthony Thollet a équipé 1 680 m2 de…
Congrès de la fédération des producteurs de légumes de France
Congrès Légumes de France : recrutement et empreinte carbone au menu de la 68e édition

Programmé les 4 et 5 décembre 2025, à Arras (Hauts-de-France), le 68e congrès de la fédération des producteurs de…

<em class="placeholder">Un parcelle de piment d&#039;Espelette au Pays Basque.</em>
Piment d’Espelette : la récolte 2025 sous la pression du champignon Athelia rolfsii

La récolte 2025 du piment d’Espelette n’est pas encore terminée mais la production sera moins abondante qu’espérée. En cause,…

Des fruits et des légumes sur une table, dont des tomates, poivrons, poireaux, pommes, oignons, carottes, aubergines et choux-fleurs.
Produits phytosanitaires en fruits et légumes : les nouvelles autorisations dérogatoires

Des nouvelles autorisations phytosanitaires de 120 jours maximum ont été délivrées par le ministère de l'Agriculture. Au 18…

<em class="placeholder">Linéaire de légumes bio dans un magasin ne vendant que des produits biologiques, notamment des poireaux et des tomates</em>
Fruits et légumes biologiques : le marché reprend des couleurs

Depuis 2024, les acteurs de la filière bio observent une reprise de la consommation de fruits et légumes bio. La prudence…

<em class="placeholder">Barquettes de tomates cerise &quot;Oui ! A la souveraineté alimentaire française&quot;.</em>
Tomate cerise origine France : première saison pour la barquette souveraine

Face à l’omniprésence des tomates cerises étrangères, des producteurs français ont lancé cette année une contre-offensive avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes