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Profusion de logos
Le choc de simplification nécessaire !

L'abondance de logos nuit. Et à force de multiplier logos et marques, l'interprofession risque bien de semer la confusion.

En lançant sa campagne “primeurs” (cf. fld hebdo du 20 avril), le CNIPT « renouvelle et renforce ses recommandations à la filière pour que les consommateurs puissent apprécier les pommes de terre primeurs françaises », explique-t-il dans un communiqué. Mais à force de vouloir segmenter à l'extrême, l'interprofession risque de brouiller les messages. Car les logos commencent à s'empiler dangereuse-commencent à s'empiler dangereusement : “Pommes de terre nouvelles”, “Primeurs de France”, “Pommes de terre de primeurs”, “Fraîchement récoltées”, “Nouvelle récolte”, “Primeures de nos terroirs” auxquels s'ajoute le dernier “Pomme de terre de France”. Sûr que du côté des opérateurs, qui se réservent la possi-bilité d'apposer leur marque commerciale sur les emballages, on doit s'arracher les cheveux ! Créé en 2008, le logo “Pommes de terre primeures de nos terroirs” a été relooké en 2015 et devient “Primeur de France fraîchement récoltée”. Le coq français a cédé sa place à l'oiseau, mais le logo paraît un peu long pour marquer durablement l'esprit du consommateur ! Le concept “Nouvelle récolte” entretient aussi l'ambiguïté. Imaginé par Patrick Trillon, président du CNIPT, et destiné initialement à marquer le changement de campagne à chaque 1er septembre, voilà que le concept s'invite dans la filière primeurs.

« La primeur possède une peau peleuse, elle n'est pas stockée et est récoltée avant maturité, rappelle André Minguy, président de la Section nationale primeurs. Elle demeure dans la terre tant qu'elle n'est pas commercialisée. Mais dès la mi-juillet, si elle n'est pas récoltée, elle commence à changer d'aspect. Sa peau s'assombrit et elle arrive à maturité. On la désigne ainsi comme “Nouvelle récolte” ». Rien à voir donc avec le basculement entre deux campagnes de conservation au 1er  septembre ! Et si, une bonne fois pour toutes, on expliquait simplement aux consom-mateurs qu'ils trouveront en tout début de campagne une production confidentielle de primeurs cultivée sous abris (350 t/an environ), puis une production de primeurs s'étalant de la mi-avril au 15 août (45 000 t/an). Celle-ci inclut les tubercules qui viennent à maturité entre mi-juillet et mi-août et que l'on désigne désormais comme “nouvelle récolte”. Enfin, dès le 1er septembre de chaque année, arrive la production de pommes de terre de conservation. Trop simple ?

Avec tous ces logos, les opérateurs, qui peuvent apposer leur marque sur les emballages, doivent s'arracher les cheveux.

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