Aller au contenu principal

Nord
Le Celfnord solde ses derniers dossiers contentieux

Le Comité économique du Nord de la France réduit la voilure. Le Celfnord doit néanmoins boucler deux gros dossiers, l’un avec Bruxelles et l’Etat, l’autre avec la DGCCRF.

Le Celfnord et ses treize OP constitutives n’ont plus que trois mois pour rembourser “les aides indûment perçues” au titre des plans de campagne et octroyées entre 1998 et 2002. C’est ce qu’ont expliqué Philippe Bauwin et Gabriel Lopez, président et directeur du comité, lors de l’AG du 7 septembre. Distribuées aux comités économiques chargés de les répartir sur le terrain, ces aides nationales ont permis le soutien des marchés. Bruxelles, qui avait fixé initialement la période de rappel entre 1992 et 2002, a consenti à la raccourcir, mais demande aux opérateurs le remboursement des sommes perçues. « Pour le Celfnord, il s’agit d’un montant de 5,6 M€ auquel il faut ajouter les intérêts de retard, soit 8,5 M », précise Gabriel Lopez, directeur du Celfnord et de l’Apef. Le dossier fait l’objet de négociations entre les services du ministère et le Celfnord. Objectif : parvenir “in fine” à une opération neutre dans laquelle le Celfnord s’acquitterait d’un montant “raboté” en fonction des cessations d’activité de certains membres des OP, en contrepartie de quoi le ministère pourrait accorder des aides spéciales prévues dans les dispositifs accordés aux entreprises après la crise de 2008. Mais il faut faire vite, car ceux-ci s’achèvent fin décembre… Autre dossier juridique d’importance : les suites éventuelles de la perquisition menée en 2007 par la DGCCRF et entre les mains de l’Autorité de la Concurrence : « On attend sa décision tout en regrettant de ne pas avoir accès au dossier », explique Gabriel Lopez. Hormis ces dossiers, dont le dernier est sûrement loin d’être clos, le Celfnord s’est attaché à transférer la plupart de ses activités : transfert des sections régionales, des neuf salariés (huit à l’Apef et un à la section nationale Pommes-Poires). Il a poursuivi les actions de promotion de l’endive contractualisées en 2009 et qui doivent se terminer en novembre 2011. Sur une telle opération cofinancée par l’Europe, la France et la profession avaient engagé plus de 500 000 . Evoqué l’an passé le transfert du reliquat financier de la section régionale endives à d’autres structures n’est plus envisagé. « La fiscalité afférente à un tel transfert est fortement dissuasive », a conclu Gabriel Lopez.

Les plus lus

Des employés s'affairent à la récolte de salades dans une parcelle du Gaec Stéphan. A droite, Christian Stéphan, l'un des trois associés du Gaec Stéphan.
Maraîchage en Bretagne : « Comment j’ai réussi à fidéliser ma main-d’œuvre »

Christian Stéphan, producteur de salades, chou-fleur, et d’oignons avec son frère en Bretagne a réussi à recruter et…

<em class="placeholder">mildiou melon</em>
Melon : trois solutions alternatives contre le mildiou

Le mildiou est un problème croissant et récurrent en melon dans tous les bassins de production. Trois produits alternatifs et…

<em class="placeholder">Benoît de Flaujac dans la végétation de sa plantation d&#039;asperges de l&#039;année sous serre photovoltaïque. </em>
Serre photovoltaïque pour la vente directe : « J'ai privilégié la luminosité et l’aération »
Pour développer des cultures diversifiées destinées à la vente directe, la SCEA de Flaujac a fait le choix d’une serre…
<em class="placeholder">Les dégâts en production sont restreints aux fruits et se caractérisent par de fortes décolorations et des déformations les rendant non commercialisables.</em>
Tomate : vigilance sur le virus ToBRFV

Dans un rapport, l’Anses recommande la vigilance vis-à-vis d’un virus de la tomate récemment apparu, le Tomato fruit blotch…

Frédéric Marchesin, producteur de tomates Label Rouge pour les Paysans de Rougeline montrant une tomate dans sa serre.
Tomate : « Le Label Rouge, des surcoûts significatifs pour garantir des tomates hautement qualitatives »

Montée en puissance des volumes de tomate Label Rouge pour cette deuxième année sous label. L’AIFLG, ODG du Label Rouge, et le…

pucerons sur un fraisier en fleurs
Parsada : sur quelles « menaces majeures » va plancher le nouveau plan d'actions pour la filière fruits et légumes ?

Cinq nouveaux plans d’actions ont été validés pour les filières grandes cultures, semences et plants, fruits et légumes frais…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes