Bretagne
Le Cate s’attaque aux dossiers phytos et énergie
Le Cate, station expérimentale de la filière légumière et horticole bretonne (Saint-Pol de Léon, Finistère), poursuit inlassablement ses travaux de recherche appliquée vers la diminution des intrants en agriculture, en énergie ou en fertilisation. Plusieurs dispositifs ont été validés ces dernières années comme les écrans thermiques, dans les serres de tomates. Mais il reste d’autres voies à explorer. Sur 1 ha sous abri, le Cate expérimente les déshumidificateurs pour réduire la prolifération du botrytis sur les plants de tomates, et les pompes à chaleur air-eau. Autre gros secteur d’activité, la réduction progressive des molécules actives pour lutter contre diverses maladies des légumes (sous abri ou de plein champ). Parmi les dix-huit permanents du Cate, une équipe a en charge différents essais. Il s’agit, notamment, de participer à l’homologation de nouvelles molécules, plus respectueuses de l’environnement, dans le cadre du plan Ecophyto 2018 qui vise à réduire de moitié les molécules les plus actives. Pour mener à bien ses travaux, le Cate dispose d’un budget annuel de 1,5 million d’euros et d’une surface d’expérimentation de 12 ha.