Emballage
Le carton ondulé fait valoir ses atouts logistiques et financiers face au plastique
L’étude de Carton Ondulé de France apporte de l’eau au moulin des producteurs de légumes, peu enclins à choisir la caisse plastique réutilisable.
Carton Ondulé de France, la fédération chargée de promouvoir et développer l’industrie française du carton ondulé, a commandité une étude pour faire la lumière sur l’impact logistique et environnemental du carton ondulé et du plastique. Deux solutions ont été étudiées, le plateau en carton ondulé et la caisse plastique réutilisable, à travers trois filières : l’endive, le melon et le champignon. Cette étude a été réalisée par le cabinet de consulting PwC, et menée en étroite collaboration avec Légumes de France. Elle a fait l’objet d’une revue critique associant Elipso (la Fédération des fabricants d’emballages plastique) et le club Demeter. Elle couvre le cycle de vie des deux emballages, de leur production à la fin de vie. L’étude souligne que, si l’on considère les frais logistiques liés à l’usage de l’un ou l’autre des emballages, l’achat d’un plateau en carton ondulé est globalement moins onéreux que de passer par la location d’un bac plastique. L’écart atteint presque 300€ pour l’endive, et aux alentours de 200 € pour le melon et le champignon. Le surcoût pour un producteur de légumes serait de l’ordre de 20 à 40 centimes par caisse plastique réutilisable livrée. A titre d’exemple, pour la filière endive, le recours généralisé à ce type d’emballage engendrerait un peu plus de 8,5 M€ de surcoût pour le millier de producteurs. L’étude précise en parallèle le gain obtenu par le distributeur utilisant la caisse plastique réutilisable : par exemple, 0,12 € d’économie sur une caisse mais 0,35 € de coût supplémentaire pour un producteur de champignons. Sur l’aspect environnemental, l’étude relève que le volume de transport est deux à trois fois plus important dans le cas des caisses en plastique que dans le cas des plateaux en carton ondulé (en t/km). Cependant, l’enjeu ne semble pas se jouer à ce niveau. En effet, les impacts environnementaux sont limités quels que soient les emballages, puisqu’ils ne dépassent pas ceux engendrés en moyenne par quelques dizaines d’Européens dans une journée.
