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Le Brexit vu d'ailleurs
D'autres pays européens ont réagi à l'annonce britannique. Ainsi, l'Espagne exporte 1,1 Mt de f&l (1,6 Md€) vers le Royaume-Uni : pour Fepex, le danger immédiat est l'évolution du cours de la livre sterling. Même inquiétude chez Coldiretti, le syndicat agricole italien. Pour Copa-Cogeca, le point crucial est de maintenir la stabilité du marché agricole européen, « considérant les liens économiques de chaque côté de la Manche ». Du côté anglais, dès l'annonce du vote, Fresh produce consortium (FPC), regroupant le négoce f&l outre-Manche, a demandé à rencontrer le gouvernement anglais et réclamé des éclaircissements sur l'immédiat après-Brexit (tarifs douaniers, règlements, fonds européens...). Dans la même veine, NFU, la FNSEA britannique, se veut proactive : « Négocier et conclure des accords commerciaux avec l'Union européenne et le reste du monde deviennent aujourd'hui vital ». Enfin, on notera l'appel des agriculteurs néo-zélandais à leur gouvernement pour défendre leurs intérêts dans les prochaines négociations. En effet, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, membres du Commonwealth, avaient bénéficié d'aménagements au moment de l'entrée du Royaume-Uni dans l'Europe en 1973.