Semences
Le bio a encore bien du chemin à faire
Le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) a récemment fait le point sur le marché des semences issues de l’agriculture biologique. Son constat est qu’il reste encore du chemin à parcourir pour une offre large et complète. Néanmoins, il s’est félicité de la progression des surfaces de production qui sont passées de moins de 3 000 ha en 2006 à 5 000 ha en 2012. Les semenciers sont aussi satisfaits de la prise de conscience des Pouvoirs publics relative aux besoins spécifiques de cette filière. Les agriculteurs doivent faire face à deux problèmes d’accès : celui, d’une part, aux variétés AB et celui, d’autre part, à des semences elles-mêmes produites en AB. De plus, ces semences sont très coûteuses pour des rendements à l’hectare souvent inférieurs. A l’heure actuelle, la possibilité pour un producteur bio de demander une dérogation et utiliser des semences conventionnelles est encore largement répondue pour les potagères mais elle n’est pas la panacée, pour le Gnis. Celui-ci travaille avec l’Itab (Institut technique), le Grab (Groupe de recherche) à se faire rencontrer l’offre et la demande.