L'avenir des marchés de gros s'est invité à Milan

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 6 mai 2015 - Par Philippe Gautier

Et voilà c'est parti : l'exposition universelle de Milan a ouvert ses portes la semaine dernière. Mettons de côté les débordements violents, largement relayés par la presse et causés par les « casseurs fils à papa » (dixit Matteo Renzi, président du Conseil italien) lors de l'inauguration. Un autre événement, moins médiatisé, a bousculé la sphère du commerce italien des fruits et légumes le même jour. Les grossistes du marché de Milan ont refusé de rencontrer une délégation étrangère en visite sur place. Mieux (ou pire, c'est selon), ils ont décidé une grève de quatre jours à partir du 9 mai. La raison à tout cela : le projet de requalification du marché milanais en plate-forme logistique alimentaire proposé par le gestionnaire (So.Ge.Mi.). Les grossistes le considèrent comme illégal. La bronca du marché de Milan montre que l'évolution des marchés et la place des grossistes dans celle-ci sont aussi un sujet à prendre en compte. Cela tombe bien : du 15 au 31 mai se déroule dans le monde entier la Fête internationale des marchés (gros et détail) qui vise à mettre en avant ceux-ci en tant que lieux de modernité. C'est une belle occasion pour se poser la question...