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Italie
L’association VOG se réorganise en quatre pôles de production

Afin de faire face à un marché en perpétuelle évolution et de renforcer sa place sur le marché, les 18 coopératives constituant l’Association VOG ont adopté une nouvelle organisation interne.

Courant décembre, l’Association des coopératives fruitières du Sud Tyrol VOG a adopté en assemblée générale un nouveau programme stratégique baptisé “VOG 2010” qui devrait transformer profondément ses procédures internes. A partir du mois d’août, les dix-huit coopératives adhérentes à l’Association seront regroupées en quatre pôles selon les zones de production. Chaque pôle aura la responsabilité de la commercialisation des pommes produites par les membres et travaillera selon les mêmes règles d’approvisionnement, de sélection et de comptabilité. Chaque producteur sera payé selon sa place dans l’association et son rendement exprimé en kilos. De plus, les directeurs des coopératives adhérentes seront directement impliqués dans les décisions commerciales, permettant ainsi à chaque coopérative d’influer directement sur la stratégie de l’association. Chaque pôle désignera un représentant qui participera à un “groupe de travail central”. Présidé par le directeur de l’association VOG, il aura pour tâche de définir les plans de vente, d’identifier les objectifs en termes de production et de revenu, ainsi que de développer les marques et le marketing de l’Association. Résultat de cette nouvelle architecture, VOG coordonnera l’ensemble des ventes à partir d’un système de facturation centralisé, divisé en huit “secteurs d’activité stratégiques” correspondant aux différents marchés cibles.
Le président de l’Association VOG, Georg Kössler, s’est félicité de cette évolution : « La stratégie VOG 2010 a été créée dans l’objectif de consolider notre position sur le marché et, à long terme, garantir un revenu équitable pour nos producteurs. Nous allons être en mesure d’offrir à nos clients un meilleur service, répondant plus rapidement et plus efficacement à leurs demandes aux évolutions du marché. » De son côté, Gerhard Dichgans, directeur de VOG, souligne que « les coopératives individuelles ne sont plus capables de faire face aux défis d’un marché internationalisé. Le mot d’ordre est désormais “en rangs serrés” et c’est le but de notre stratégie qui, par ailleurs, nous permet d’être en conformité avec la réglementation européenne tout en conservant les statuts d’organisation de producteurs. »

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