Loire-Atlantique
L’Areflh change de président et se réorganise
Dans un contexte difficile, l’Association des régions européennes des fruits et légumes cherche un second souffle.
Réunie en Assemblée générale le 14 mars à Nantes, l’Areflh a débattu de nombreux changements. Le premier a été celui de son financement. Jusqu’à présent, l’Areflh était financée par les régions membres (dix françaises, sept italiennes, cinq espagnoles, deux grecques, une portugaise et une belge) et par quelques fonds européens. Certaines régions n’ayant pu payer leur cotisation en 2013 et d’autres souhaitant réduire leur participation, un nouveau mode de financement a vu le jour. L’assemblée générale a validé la baisse de 10 % de la cotisation des régions et les AOP pourront participer et s’impliquer dans les orientations de l’Areflh. Autre piste : pour réduire les coûts, un rapprochement administratif et technique avec l’Association des régions européennes des produits d’origine (Arepo). Le projet, appuyé par Fabrice Verdier, ancien président de l’Areflh, sera étudié avant l’été pour validation en septembre. Fabrice Verdier souhaitant quitter la présidence, Josep Maria Peligri i Aixut, conseiller en agriculture de Catalogne, a été élu nouveau président de l’Areflh. Dans son discours, il a défini ce que devront être les ambitions de l’Association. « Nous devrons être plus efficaces, plus professionnels, plus pro-territoires et donner une plus grande impulsion politique à notre action, a-t-il déclaré. Pour cela il faut baisser nos coûts et chercher de nouveaux financements. Nous devons capter plus de fonds européens et convaincre d’autres régions de nous rejoindre, dans les nouveaux Etats membres, en proposant plus de services et en nous appuyant sur les partenariats existants avec ces régions. » Pour renforcer son action de lobbying, un déplacement à Bruxelles du siège de l’Association a été évoqué. En 2013, l’Areflh veut concentrer ses actions sur trois sujets essentiels : le maintien et l’amélioration de l’OCM fruits et légumes, la recherche-innovation à travers la production intégrée et la promotion des fruits et légumes. L’association veut aussi profiter des quelques mois restants avant la publication de propositions législatives modifiant l’OCM pour faire passer ses idées : la nécessité d’une OCM plus souple et sécurisée, la création d’un fonds de mutualisation pluriannuel ou encore une révision de la loi de la concurrence.