AOPn Fraise
L’AOPn fraise s’est recentrée sur l’expérimentation
Après une première année de fonctionnement, l’AOP nationale fraise a fait un bilan d’étape, les 12 et 13 novembre, à Casteljaloux (Lot-et-Garonne).
« Bilan assez positif », résume le président Xavier Mas. L’AOPn (Association d’organisations de producteurs nationale) regroupe vingt-deux organisations de producteurs – représentant plus de 450 producteurs – et un expéditeur. Sur les 13 200 tonnes de fraises de printemps (premier semestre) de ses adhérents, le Sud-Ouest pèse 65 %.
L’AOPn s’est “reconcentrée” sur l’expérimentation jusqu’à un consensus national : « Faire travailler tous les centres régionaux dans le cadre d’un programme national, en collaboration avec le CTIFL, avec Hortis Aquitaine en tête de réseau », expose Xavier Mas. Un ingénieur d’Hortis collaborera à ce programme national auquel les professionnels seront associés.
Le tout en trois temps : état des lieux, synthèse et création d’un groupe de travail. Parmi les pistes : l’optimisation de gariguette sous abris chauffés (énergie, remontées…) pour la Bretagne et le Sud-Ouest, l’adaptation variétale pour le Sud-Est et le Val de Loire… « Il s’agit de définir des priorités bien marquées » insiste Xavier Mas pour qui « il n’est pas question de fermer des centres mais d’optimiser. »
La commission commerciale dont « l’objectif est d’améliorer la compétitivité », mission prioritaire qui lui a été confiée par l’Assemblée générale 2008, fonctionne à la satisfaction des adhérents. Xavier Mas évoque « la confiance, le dialogue et l’augmentation du transfert d’informations entre les structures… et la volonté » parce que « créer un groupe soudé qui échange des informations pertinentes est essentiel ».
Pendant la dernière campagne, la cellule commerciale a fonctionné quotidiennement diffusant suivi de marché et notes de conjoncture à destination des adhérents de l’AOPn. C’est elle qui a décidé du seul dispositif collectif marketing de 2009 : cinq vagues de radio (335 spots sur avril et mai pour toucher plus de 108 millions de personnes).
Reste à finaliser la stratégie de communication, en cours de définition. L’avenir de la barquette “vague” qui rencontre des difficultés techniques au niveau du couvercle est directement lié au débat, toujours d’actualité, sur le positionnement de la fraise ronde.