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Communication
L'ail français suscite des débats

Conditions de délivrance du logo et importance des marchés de gros face à la GMS ont animé les échanges lors du lancement officiel de “mon ail français”.

L'heure était à la fête pour le lancement de la campagne 2015 de l'ail français. L'ensemble des acteurs s'est réuni le 29 juillet à l'Académie du fruit et légume de Mandar à Rungis. Il n'est pas si loin le temps où le secteur se déchirait, quittait l'association interprofessionnelle face à une crise de la consommation, des prix sous pression et une forte concurrence étrangère. Mais, en 2015, les producteurs retrouvent un peu plus le sourire. Cette campagne, la qualité et les volumes devraient être au rendez-vous, avec 18 000 t.

Comme en 2014, l'ail français sera mis en avant dans les rayons, et comme nous vous l'avions annoncé (cf. fld hebdo du 24 juin 2015) il sera identifié par le logo “mon ail français”. « Un logo en cœur, qui bat aux couleurs de la France, réservé aux adhérents de l'Aniail. Nous serons vigilants ! », prévient Christiane Pieters, présidente de l'association, sans dire quelle part des 18 000 t prévues sera estampillée du logo. « On aimerait 100 %... ». Le médiateur des relations commerciales agricoles Francis Amand insiste : « Il ne faut pas de l'ail fran-çais à deux vitesses. De l'ail français sans le logo, c'est une perte dans la communication… C'est pourquoi j'invite tous les producteurs à adhérer à l'Aniail. »

Les grossistes ne veulent pas être oubliés

Christiane Pieters annonce que pour cette campagne « les metteurs en marché proposent des prix corrects au producteur mais j'ai des informations selon lesquelles les GMS essayent de baisser les prix. Je m'adresse à elles : “ne commettez pas cette erreur de décourager une production modeste mais présente dans vos rayons, pour quelques petits centimes” ». La plaidoirie de Stéphane Layani, président de la Semmaris, aura marqué la fin des débats : « La grande distribution, ça me saoule ! Il ne faut pas oublier un acteur important : les marchés de gros ! Car les clients des grossistes - primeurs et détaillants-sont prêts à acheter de l'ail français, de qualité, plus cher. Je lance un appel au médiateur : n'oubliez pas le rôle des marchés de gros. Et aux producteurs : la GMS est votre base, mais ce qui fera votre bénéfice, c'est nous ! »

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