L'affaire Dia prend de l'ampleur
A la suite de l'annonce du groupe de distribution Dia de vendre l'ensemble de son réseau français, le Syndicat de l'épicerie française et de l'alimentation générale (Sefag) s'est dit inquiet pour le devenir des magasins franchisés. En effet, les relations sont jusque-là houleuses entre la maison-mère Dia et le réseau des franchisés. Le Sefag demande donc aux Pouvoirs publics de l'aider à faire toute la lumière sur ce dossier. A ce propos, les dirigeants du groupe de distribution ont été reçus au ministère de l'Economie par le cabinet de Valérie Fourneyron, secrétaire d'Etat chargée du Commerce. Le but de cette rencontre : analyser les raisons qui ont motivé la décision du groupe espagnol. En France, on grogne, les relations étaient si mauvaises avec les franchisés que le Sefag s'est fendu d'en informer la presse. Comme à chaque fois, les Pouvoirs publics devraient s'attacher à l'avenir des salariés. Par voix de communiqué, le ministère stipule « la reprise des 865 magasins français du groupe Dia sera suivie avec la plus grande vigilance par les services de l'Etat ». Mais quelle peut être la marge de manœuvre du ministère alors que les dirigeants et le siège du groupe sont espagnols ?