Aller au contenu principal

Restauration collective
L’achat public de fruits et légumes va gagner en cohérence

L’interprofession et les représentants de la restauration en gestion directe ont travaillé de concert pour éditer de nouvelles recommandations.

C’est dans les bureaux de la DGCCRF qu’ont été présentées officiellement hier les recommandations d’Interfel et du CCC (Comité de coordination des collectivités) concernant l’achat public des fruits et légumes frais. Elles sont issues d’une démarche volontariste du CCC et d’une construction en commun avec l’interprofession avec le soutien des Pouvoirs publics. Inscrites dans la logique du GPEM/DA, donc ancrées dans une ferme volonté de satisfaire les convives et augmenter la consommation, ces recommandations entrent en droite ligne dans la réforme du Code des Marchés Publics.

Le marché de la restauration collective pour les fruits et les légumes est loin d’être négligeable. Selon le Gira, sur les 11,5 MdE de chiffre d’affaires alimentaires de la restauration hors domicile, ceux-ci, frais et IV e gamme, représentent environ 6 % du total, à 700 ME. La restauration collective seule assure 48 % des volumes d’achats. Deux outils pratiques ont été élaborés pour les acheteurs publics et les fournisseurs de la filière : d’une part, une recommandation Interfel-CCC explicitant les nouvelles dispositions et, d’autre part, un cahier des clauses types qui aide l’acheteur à bien définir son besoin en termes de quantité mais aussi de qualité de produit et de service.

En ce qui concerne le mode de passation, la procédure qui est apparue la plus adaptée aux marchés publics est la passation d’un accord-cadre. La recommandation Interfel-CCC est d’établir un tel accord pour quatre années, ce qui est la durée maximale prévue par le Code des Marchés Publics, puis des marchés subséquents annuels qui permettent une remise en compétition des fournisseurs présélectionnés. Ces derniers, au nombre de trois, le sont sur leurs aptitudes à répondre aux besoins en termes de qualité et de service. En effet, un des mérites de ce document est qu’il rend toute sa place aux notions de stade de maturité, de DLC et de jour de consommation. La restauration collective ne se retrouvait pas vraiment dans la normalisation actuelle basée sur des critères visuels et non gustatifs et dans le manque d’identification des variétés et de leurs capacités culinaires. Pour le prix, le barème du fournisseur est la norme avec l’encadrement des variations, celles ne pouvant, d’une semaine sur l’autre, être supérieures à celles constatées sur la cotation SNM.

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes