Univers Tomates
La tomate française, signe de qualité

Au mois d’avril, la tomate redevient à nouveau l’espèce leader du rayon légumes en France. C’est aussi le véritable début de la production française, signe de qualité pour le client. Elle représente alors presque 10 % des sommes dépensées par le consommateur hexagonal dans son budget “Primeur”. Il est donc évident que chaque magasin devra apporter une attention particulière à l’assortiment et la mise en valeur du plus connu des légumes-fruits afin de garantir un chiffre d’affaires conséquent.
Informer les consommateurs
L’espèce tomate représente, à elle seule, un chiffre d’affaires tel tout au long de l’année qu’elle constitue un univers à part entière dans le rayon f&l. Cet univers, comme tous les autres, doit faire l’objet d’une segmentation élaborée et réfléchie pour satisfaire les besoins des consommateurs. Idéalement, la gamme devra répondre à tous les usages possibles. Ainsi la tomate pourra être consommée en salade, cuite, farcie, comme base de sauce, de potage et en snacking-apéritif. Charge au détaillant, une fois la gamme constituée, de savoir la mettre en valeur. Pour cela, distiller des conseils sur les usages recommandés, les modes de préparation, les différentes saveurs ou textures. Penser que le consommateur connaît l’ensemble de ces données sur toute la gamme tomate serait une belle erreur. Sans toutes ces informations, le client, livré à lui-même, concentrera majoritairement ses achats sur les références basiques peu ou mal valorisées.
Un très grand choix de variétés
Un assortiment tomate valable au mois d’avril devra être conséquent. L’univers tomate représente presque un quart du chiffre d’affaires légumes (hors pommes de terre) à cette époque de l’année. Le nombre de référence proposé devra s’en ressentir. Outre les basiques qui seront présents quel que soit le type de magasin comme la grappe, la ronde, la côtelée, l’allongée et la cerise en vrac ou en barquette, la gamme doit permettre une différenciation du rayon. Les variétés fondantes type cœur de bœuf, jadis rares, sont aujourd’hui omniprésentes et plus vraiment originales. Le détaillant devra, suivant les dimensions de son rayon, proposer une ou plusieurs références qui sortent de ces basiques. Avec les déclinaisons possibles en fonction des conditionnements, le problème risque d’être l’embarras du choix. En effet, il n’est pas rare de pouvoir proposer un assortiment dépassant les vingt références à partir de cette période pour les plus grands linéaires. Privilégier la diversité visuelle et gustative pour étonner les clients.