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Vaucluse
La tomate d’industrie rougit de plaisir

« La campagne 2011 a permis de transformer 192 000 t de tomates dans des conditions de qualité acceptable », se réjouit André Bernard, président de la Sonito.

I l y a quelques années encore, pas plus loin que 2006 ou 2007, personne n’aurait parié sur le devenir de la filière tomate d’industrie en France. Or l’Assemblée générale de la Sonito, qui s’est déroulée le 20 juin à Avignon, a démontré que le petit poucet de l’UE prend une nouvelle dimension. « La campagne 2011, a indiqué Pascal Lenne, secrétaire général de l’interprofession tomate, confirme en volumes le maintien de la production nationale qui retrouve pratiquement les seuils de production des années 2004-2005 (.) Par ailleurs, le nombre de producteurs, qui s’était redressé depuis 2008, se stabilise en 2011 à 195, ce qui représente son meilleur niveau depuis 2005. » Parmi ceux-là, des jeunes et nouveaux producteurs, dont certains se sont tournés vers le bio. Autre élément positif, « un rendement national moyen/ha qui se situe à 82 t/ha, en nette progression par rapport à la moyenne de ces dernières années malgré un contexte climatique très moyen tout au long de la campagne. » Ceci dit, l’augmentation des rendements masque d’importantes disparités entre exploitations et bassins de production. Mais, a indiqué André Bernard, président de la Sonito, « la campagne 2011 a permis de transformer 192 000 t de tomates dans des conditions de qualité acceptable. La moyenne a été satisfaisante avec 82 t/ha, soit un gain de près de 10 t par rapport à la campagne 2010. » Au niveau industriel, le maintien de l’usine Provence Tomates a porté le site de Tarascon (Bouches-du-Rhône) au niveau de « premier outil de transformation de la filière nationale. » Et ce maintien, après quelques difficultés financières, a fait naître ou renaître des vocations. Le phénomène est symptomatique dans les Bouches-du-Rhône qui avec 57 000 t représentent près de 30 % de la production nationale. Ce qui place ce département en nombre d’hectares (627) au rang de premier producteur français, suivi du Lot-et-Garonne (477 ha, avec l’apparition de grosses exploitations), de la Drôme (339), du Gard (272), etc. Autre sujet de satisfaction, « l’obtention d’une compensation partielle du fait du découplage total qui maintiendra, et sécurisera la production pour les deux ou trois années à venir », a souligné André Bernard. L’Assemblée générale a également été l’occasion de la présentation de la démarche “Origine France Garantie” sur laquelle la Sonito se penche et qui pourrait devenir un élément de différenciation, valorisant et peut-être salvateur pour la filière française.

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