La terre est moins ronde que le ballon de foot

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 14 octobre 2008 - Par Olivier Masbou

On ne sait pas encore si le match nul de samedi soir est une bonne affaire pour l’équipe de France. Mais quand on atterrit en Afrique, on est frappé par la profusion d’affiches annonçant la Coupe du monde de foot en Afrique du Sud en 2010. Anecdote ? Non. Pour la première fois, un événement réellement international va se dérouler sur le continent le plus pauvre de la planète.

Ce n’est que du sport, ce n’est que du foot. Certes. Mais c’est aussi la première étape vers l’accession à la majorité de l’Afrique, des peuples et des pays qui la composent.

Or, qui se soucie de l’Afrique aujourd’hui ? La semaine dernière, au cours du cinquième round de négociations sur l’accord de libre-échange entre l’UE et l’Amérique Centrale, les pays ACP ont été réduits au rôle de monnaie d’échange. Et quand Pascal Lamy tente de ressusciter le cycle de Doha, dit cycle de développement, il “oublie” d’inviter les Africains.

En cette fin de semaine à Genève, les discussions sur le panel banane n’auront pas comme préoccupation majeure les pays ACP.

Vivement 2010.