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Produits d’import
La tendance inflationniste reprend de plus belle

Après des semaines d’excédents, le marché des légumes a vite basculé dans le déficit. La demande en fruits de contre-saison est de moins en moins réceptive avec des prix élevés.

 Le premier bateau portant 3 500 palettes de litchi de Madagascar sera bien déchargé à partir du 11 décembre à Zeebruge. La grande distribution absorbe l’essentiel du volume. Les fruits se négocient entre 3 et 4 € contre moins de 3 € l’an passé. L’Afrique du Sud, où la taille du verger progresse, se positionne entre 4 et 4,5 € pour des arrivages par conteneurs. Ils sont plutôt destinés au commerce traditionnel. Cette année, les envois par avion de Madagascar ont été volumineux. Cette origine souffre pourtant d’un coût de fret élevé. Il est par exemple le double que pour l’île Maurice, d’où le branché se vend entre 5 et 6,50 € pour un coût de fret de 1,40 € au minimum.
Les premiers bateaux fruitiers d’Afrique du Sud ont subi de gros retards suite aux tempêtes. Le marché britannique étant prioritaire, ils y feront escale avant de servir le continent quelques jours avant Noël. En nectarine, les premiers lots par conteneur sont à une moyenne de 5 € en calibre B, soit 20 à 25 fruits par colis.
Du fait d’une offre réduite, les fruits par avion du Chili sont proposés à des prix élevés. Ils sont entre 8 et 9 e le kilo en pêche, nectarine et premiers abricots. La mise en rayon des bigarreaux est aussi freinée par les hausses de prix. Ces derniers s’échelonnent entre 9 et 12 € pour l’origine Chili et 13 à 14 € pour l’Australie.
Les retards de bateau décalent encore la mise en place des raisins d’Afrique du Sud et de Namibie. Le gros des ventes est encore assuré par le Red Globe et le Thompson du Pérou.

L’Argentine mise à l’index
Les échanges commerciaux avec l’Argentine deviennent de plus en plus difficiles. Le contrôle des changes est drastique, la taxe à l’exportation doit être payée en devise sous trois mois, etc. L’inflation est hors contrôle avec des taux d’au moins 25 %. Les salaires ont doublé en quatre ans. En l’absence de dévaluation du peso, les prix à l’exportation s’emballent.
En Argentine, la prochaine récolte de pomme serait en baisse, tout comme celle de poire Packham’s alors que celle Williams serait quasi normale.
En ail, quitte à perdre les licences demandées, les importateurs européens s’engagent au compte-gouttes. En effet, le prix de revient dépasse les 3 € par kilo dédouané, soit 1 € de plus qu’en Espagne. Il reste des stocks dans la Mancha, dont la qualité devient plus fragile.
En quelques jours, le marché des légumes a basculé dans le sous-approvisionnement. Les plus fortes hausses ont touché la tomate ronde et la courgette. Toute la gamme risque de manquer pendant plusieurs semaines. La situation est très tendue sur Almeria où les prix flambent à l’amont.
En Murcie, le brocoli a souffert des dernières pluies. La qualité en baisse pour cause de botrytis n’empêche pas les prix de grimper au-delà de 2 €.

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