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La technologie au service de l’homme

La 17e édition du CFIA (Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire) de Rennes, qui s’est déroulée du 12 au 14 mars, a réuni 1 300 fournisseurs de l’agroalimentaire et 13 400 visiteurs.

Si l’objectif n’est plus de remplacer l’homme par la machine, la technologie peut permettre de diminuer la pénibilité de tâches répétitives ou pénibles. Parmi les enjeux : prévenir les TMS et adapter le travail à du personnel féminin et vieillissant. Des solutions existent désormais pour les petites structures. La robotisation, courante en palettisation ou pour la manipulation des pallox (empilage, dépilage, vidage des pallox de pommes dans l’eau...), se développe aujourd’hui en conditionnement (robot plaçant les fruits dans les alvéoles...), même si certaines tâches restent difficiles à robotiser en fruits et légumes du fait de l’importance du vrac et des formes irrégulières des produits.
Animée par Bretagne Développement Innovation et par Valorial, l’Usine agroalimentaire du Futur mettait en avant deux types de solution. L’institut de recherche industrielle Maupertuis présentait un robot UR5 équipé d’une pince adaptative. « On trouve désormais à moins de 30 000 € de petits robots flexibles adaptés aux PME, constate Jean-Marc Thouelin, de l’institut Maupertuis. Ces robots, sur lesquels on peut adapter différents outils, prennent peu de place, se branchent sur du 220 V et se déplacent facilement d’un poste à l’autre. » Une autre solution est la cobotique ou robotique collaborative, dans laquelle l’homme guide le robot qui exerce l’effort approprié et soulage l’opérateur. L’institut CeaList, spécialisé dans les systèmes numériques intelligents, présentait deux cobots conçus pour assister l’opérateur dans la manipulation répétitive de charges lourdes (courges...). D’autres exposants proposaient de petits robots et de nouveaux outils de préhension à fixer sur les robots. L’américain Adept Technology (entreprise spécialisée dans la fabrication de robots industriels guidés par vision et dans les services en robotique) présentait un système de préhension constitué d’une main mobile et d’une ventouse dédiée à un produit (pommes, courgettes, sachet de carottes, sachet de pommes de terre cuites...) ainsi qu’un petit robot mobile pouvant porter une charge de 60 kg et équipé de capteurs d’environnement pour se déplacer seul dans le bâtiment.

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