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La Suisse, seul pays d'Europe à autoriser la pulvérisation par drones

Les drones permettent de voler à basse altitude au-dessus des cultures et sont une alternative aux vols de pulvérisation par hélicoptère en Suisse.  © rfl
Les drones permettent de voler à basse altitude au-dessus des cultures et sont une alternative aux vols de pulvérisation par hélicoptère en Suisse.
© rfl

Depuis une procédure d'autorisation aboutie à l'été 2019, l'épandage de produits phytosanitaires à partir de drones est possible en Suisse. Cette nouvelle pratique constitue une alternative à la pulvérisation par hélicoptère, un usage autorisé en Suisse mais qui est très contesté en raison de la pollution sonore et de la dérive engendrées. Par rapport aux aéronefs conventionnels, les drones peuvent voler à basse altitude au-dessus des cultures de manière très précise et automatisée. Le flux d’air dirigé vers le bas assure une faible dérive. Diverses mesures effectuées en viticulture ont montré que celle-ci est inférieure à celle des turbodiffuseurs. Afin de pouvoir garantir un épandage précis, les drones doivent être capables de suivre automatiquement une trajectoire de vol prédéfinie avec un écart maximum de 50 cm. En outre, ils doivent respecter toutes les règles de sécurité aérienne. Des exigences élevées visent à garantir que la protection phytosanitaire à l’aide de drones soit réalisée à un niveau technique élevé et que les effets secondaires négatifs puissent être réduits au minimum. A l’avenir, les drones homologués - comme tous les autres pulvérisateurs - feront l’objet d’un test pour pulvérisateurs tous les trois ans afin de garantir leur fonctionnalité à long terme.

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