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Pays de Loire
La structuration des filières demeure au centre des préoccupations

La journée régionale de l’agriculture bio d’Angers a été l’occasion de la présentation du plan bio 2012 du ministère de l’Agriculture. Les thèmes concernés sont multiples.

Le plan bio 2012 annoncé par Michel Barnier se précise, « même si tout n’est pas encore formalisé », a annoncé Christine Avelin du ministère de l’Agriculture, lors de la journée régionale de l’agriculture bio à Angers.

Le plan se définit en cinq axes : recherche, développement et formation ; soutien à la structuration des filières ; restauration collective ; réglementation ; conversion et pérennité des exploitations. « La structuration des filières est le thème majeur de ce plan », a souligné Christine Avelin, tout en rappelant l’objectif ambitieux d’atteindre 20 % de produits bio dans la restauration collective et de passer en agriculture biologique 6 % de la SAU en 2012 puis 20 % en 2020. Pour soutenir le développement des filières, la création d’un fonds de structuration est prévue à raison de 3 millions d’euros par an sur cinq ans. Ce fonds sera géré par l’Agence bio. Un accès prioritaire au Fonds d’intervention stratégique des industries agroalimentaires du ministère de l’Agriculture (FISIAA : 12,9 millions d’euros budgété pour 2008) sera effectif dans un avenir immédiat. « Les projets concernent évidemment la transformation mais tout aussi bien le conditionnement ou le stockage de fruits et légumes », a donné comme exemple Christine Avelin. Parmi les autres mesures, des règles nationales concerneront la restauration collective dans le cadre des travaux de l’Inao. Par ailleurs, un groupe de travail va s’occuper des spécificités de l’agriculture biologique en matière de produits phytosanitaires. L’Etat va veiller à ce que l’agriculture biologique soit mieux représentée au sein des organes consultatifs pour définir ses politiques. Quant à la production proprement dite et son développement, un inventaire des freins est en cours d’élaboration. Dans le cadre de la Pac, au-delà de 2013, une réflexion est entamée pour soutenir ce système mais dans une enveloppe qui reste inchangée, laissant présager quelques vifs débats. Enfin, un comité scientifique de l’agriculture biologique verra le jour en s’appuyant sur les instituts existants pour lever les freins techniques et un réseau mixte technologique permettra de financer des projets expérimentaux.

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